
Avec son adaptation du roman fondateur d’Albert Camus (L’Etranger), François Ozon signe un film d’une sobriété et d’une puissance rares, renouant avec cette ligne claire qui fait la force de ses œuvres les plus épurées.

Un homme particulièrement méchant tomba, un jour, grièvement malade. Une femme qui n’avait pas échappé à ses médisances le croisa dans la rue après son rétablissement. « J’ai pensé être victime d’un empoisonnement », lui révéla-t-il. « Tu t’es donc mordu la langue », lui répondit-elle.