L’enquête interne du Csa pour faire la lumière sur le scandale de détournement des fonds des banques de céréales a été reprise par la police des crimes économiques, apprend-on mercredi de source informée. Des tractations sont également menées pour étouffer l’affaire, tient-on de même source. 

Selon ces mêmes sources, le directeur de la logistique épinglé dans cette affaire aurait déjà remboursé 8 millions d’ouguiyas suite à la mise en demeure qui lui avait été notifiée de rembourser 18 millions d’ouiguiyas. Quant au conseiller duCsa, objet d’une mise en demeure de rembourser 15 millions d’ouguiyas, lui, se refuse toujours à s’exécuter.

On apprend de même source que des lobbies s’activent au Csa pour étouffer l’affaire et ainsi la circonscrire à quelques « cobayes » pour éviter le grand déballage. 

D’un autre côté, on signale que les responsables épinglés continuent à exercer dans les fonctions où ils étaient avant qu’ils ne soient éclaboussés par cette affaire comme si de rien n’était.

Une enquête interne sur un énorme détournement dans les banques de céréales avait été, rappelle-t-on, lancée par le commissariat à la sécurité alimentaire sur insistance de la Banque Mondiale qui, en tant que bailleur de ces banques céréalières, avait découvert des dépassements dans la gestion de ces fonds.

Des mises en demeure de restituer l’argent détourné avaient été adressées dans ce cadre, le 10 juillet 2014, à l’un des conseillers du Commissaire de rembourser 15 millions alors que l'un des premiers responsables de la logistique et du transport s’est vu opposer une mise en demeure de rembourser 18 millions d’ouiguyias. 

Selon nos sources, d'autres responsables du Csa entendus dans le cadre de cette enquête interne pourraient également se faire épingler et condamner à rembourser d'autres montants conséquents.. -Mauriweb - 

 
Cridem