Le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD)-  opposition-exprime une vive inquiétude au sujet de la situation économique catastrophe  du secteur extractif du pays, dans une déclaration rendue publique lundi.

« Le prix du fer n’a cessé de chuter au cours des 2 dernières années et enregistre une baisse de prés  de 55% par rapport à son niveau de décembre 2013, avec des prévisions plutôt pessimistes pour la période à venir.

 Cette évolution engendre de graves conséquences tant pour la santé  et la compétitivité de la Société Nationale Minière (SNIM) elle-même que pour son apport global au budget de l’Etat (impôts et dividendes).

 De même, cette crise a révélé au grand jour que la société a dilapidé les revenus fabuleux gagnés durant les années fastes dans des projets inutiles ou largement surfacturés.

La grève observée pendant 2 mois cette année par ses milliers de  travailleurs,  est une illustration de cette gestion désastreuse ».

En plus de la situation de la SNIM, d’autres compagnies minières et pétrolières ayant des intérêts en Mauritanie sont en grosses difficultés, signale le RFD.

 Tasiast Mauritanie Limited (TML), filiale de la société aurifère canadienne Kinross « renonce à son plan de développement, résilie plusieurs contrats avec des particuliers et  contracte l’effectif de ses employés , avec des conséquences sur les  revenus qu’elle distribuait au plan national.

MCM, autre société aurifère, procède également à une compression de personnel et résilie des contrats de prestations de service.

Les sociétés d’exploration minière et pétrolière (XSTRATA, Tullow, Pétronas…..)  bagages  quasiment toutes.

D’autres opérateurs ont recours à l’arbitrage international et à la justice pour divers litiges avec l’Etat (BUMI, BB ENERGY, PIZZORNO….).