Nous assistons ces derniers temps à un rebondissement du flou, une sorte de débat infructueux, au retour sur la scène politique de la petite politique politicienne de tendance égoïste dont l’essence et l’objectif fondamental suggèreraient une propagande bien orchestrée et dangereuse. C’est toujours à l’instigation des habituels renards peu enclins définitivement à panser nos blessures en une conjoncture censée, au contraire, nous rappeler notre attachement tout  d’abord à l’UNITE NATIONALE véritable ciment et prélude, pour l’heure, face à toutes autres visées, que commanderait, avant tout, l’achèvement définitif de l’impunité, sans quoi nous n’irons pas loin.

 C’est pour dire que certains mauritaniens, dont des amis à moi que je respecte énormément pour leur traditionnelle fidélité aux principes,  des frères et grands frères et d’autres individus spécialisés dans la zizanie de la communication du type et du style, auraient dû épargner notre peuple de cette espèce de dialogue indirect  d’assemblée consistant à nous rappeler les scénarios des années de braise lamentablement désastreux - consciemment ou inconsciemment - dont la responsabilité historique incombe à nous tous, arabo-berbères , soudanais arabes ( de culture arabe du moins), peules, soninkés et wolofs: solde d’une diversité culturelle, au demeurant riche et constructive, devant  plutôt  nous encourager et inciter à méditer la situation du jour  et non en faire, en rappel, une entrave gravissime à la consolidation et donc à l’assimilation de notre fraternité incontournable si l’on extirpe à celle-ci ses faiblesses tout en lui injectant la dose nécessaire de courage, d’abnégation et de témérité, comme tout peuple fier de son histoire et des expériences vécues , bases de l’idéal commun recherché. Car l’histoire sert plus qu’elle ne dessert si l’on tire les leçons de son parcours.

 

Dépasser les divergences

C’est de l’influence sur nos populations de cet état d’esprit mais acquis,  de la légitimité des revendications raisonnables des uns et des autres , de l’émergence d’un patriotisme qui prend corps dans la haine de l’injustice, de la corruption, de l’hypocrisie endémique qui nous domine, des détournements des deniers publics, autant d’éléments qu’il faut prendre en considération afin que  l’on puisse passer le cap déjà noyauté par diverses séquelles qui pénalisent encore ce peuple docile, tout entier. Ce peuple-ci qui ignore encore le sens du sacrifice, malgré ses soixante ans d’indépendance gratuite, trait commun aux peuples qui n’arrivent point à se libérer ou se relever du joug socio-culturel et économique du colonialisme ou de la dictature de leurs concitoyens.

De grâce laissez-le s’essayer, pour une fois, à l’impossible, dans la sérénité et le calme  !!!

Allons tout droit, sans détours opportunistes, vers les choses sérieuses, dépassons nos divergences, et consolidons nos rangs ! Ensemble, peu nombreux que nous sommes, et à ce prix, nous réaliserons nos objectifs, Incha Allah, dans un avenir proche grâce à l’appui, l’apport et l’encadrement des responsables indépendants, des partis politiques, de nos communautés, de la société civile non partisane, des  groupuscules politiques et de tout un chacun en somme. C’est ce qu’attendent de nous les opprimés et les générations futures: la langue de cour tend à la décadence et la matière est souvent l’ennemie de la prudence et du savoir.

Enfin, que  ceux qui ont servi les pouvoirs antérieurs, d’une manière enviable ou irresponsable sachent se dessaisir, à temps, des voies et moyens grâce auxquels le peuple saura se libérer de ses avatars : le pédantisme en Français, en Arabe ou en toute autre langue ou dialecte n’est pas la clef de voûte pouvant servir la prise de conscience du pouvoir ni celle des peuples. LA VÉRITÉ, oui, celle que nous connaissons vous et nous ...