Nous sommes un jour de l’année 2018, en fin de matinée. Derrière des draps blancs tendus pour écarter les curieux, des personnes travaillent autour de la première fosse commune qui vient d’être ouverte.
À Teyarett, un des quartiers populaires de Nouakchott où la criminalité est minime, en comparaison de certaines moughataas où il ne fait pas bon mettre le nez dehors, à partir d’une certaine heure de la nuit, une jeune femme descend d’un taxi en pleine journée.