L'ambassade de France à Nouakchott appelle ses ressortissants à la prudence

30 October, 2016 - 23:57

La représentation diplomatique  française  de  Nouakchott appelle  à la  prudence  les ressortissants  français résidents à Nouakchott par rapport à  leurs déplacements dans certaines zones de la capitale mauritanienne, à travers une note affichée sur son site officiel samedi soir.

« De récentes agressions ont été commises à Nouakchott dans la partie Nord du quartier de Tevragh-Zeina (zone comprise entre le quartier des Soukouks et la route de Nouadhibou).

En raison de ces circonstances et au cours des prochaines semaines, nos compatriotes éviteront de se déplacer seuls dans cette partie de la capitale », explique le document.

« Les recommandations de vigilance relatives aux déplacements en ville figurant dans la rubrique conseils aux voyageurs ont été adaptés pour tenir compte d’une aggravation de la délinquance (plusieurs cas de vols avec effractions signalés dans des logements)  et le développement de la criminalité dans les zones résidentiels », ajoute l’ambassade.

Cette recrudescence du grand  banditisme et de la criminalité est aussi et surtout   plus perceptible  dans les quartiers périphériques, notent les observateurs.

 A titre d’exemple  on peut citer  le cas de la Sebkha (populeuse banlieue Sud/Ouest), dont les populations dénoncent la multiplication des agressions et vols avec effraction commis en groupes pendant la nuit depuis plusieurs jours.

  Une triste  réalité vécue  dans de nombreuses autres zones de Nouakchott.

Une   délinquance qui va  bien  au-delà d’une forme  sporadique et passagère,  pour prendre un caractère  massif  et permanent.

Ce qui en termes de gouvernance sécuritaire  exige  une réaction rapide,  vigoureuse  et appropriée des plus hautes autorités.

Cependant l’aspiration à la sécurité des mauritaniens risque d’être contrariée par le contexte d’un mouvement de « rectification » qui s’est acharné à marginaliser et  dépouiller la police de tous les moyens depuis son prise de commande par effraction du pouvoir d’État.