Les locaux de la Chambre de Commerce, d’Agriculture et d’Industrie de Mauritanie (CCIAM) ont abrité vendredi, une journée de restitution du classement « DOING Business » 17 publié mardi dernier par la Banque Mondiale (BM).

 Au-delà du bilan des « progrès » et « des insuffisances », le  ministre  de l’économie et des finances, Moctar Ould Diaye, a saisi l’occasion de la rencontre pour annoncer l’engagement du gouvernement à travers une dizaine de réformes à venir, pour améliorer le classement de la Mauritanie dans ce hit parade mondial, et de manière plus générale, donner un souffle décisif au climat des affaires.

Les prochaines réformes devraient concerner «la modernisation du système d’adressage à Nouakchott, la vulgarisation du nouveau Code de Commerce et le renforcement du capital humain, L’informatisation du registre de commerce, la révision du Code de Procédure Civile, la révision de la loi bancaire, le renforcement du guichet unique, le renforcement du guichet des douanes au niveau du  port de Nouakchott, la poursuite de la mise en œuvre  du programme de télé déclaration  et le paiement en ligne ».

Dans le « DOING Business 2017 », la Mauritanie est classée 160é mondial sur un peu plus de 190 États, gagnant cinq (5) points par rapport au classement précédent.

Toutefois, ne devançant que la Libye, elle reste avant dernière au Maghreb.

Cependant,  sur les 2 dernières années (2016 et 2017), la Mauritanie partie d’une situation difficile, a gagné un total de 16 places  grâce à 7 réformes «1- procédure de  création des  entreprises. 2-le commerce transfrontalier. 3-Les informations sur le crédit »,selon le classement de l’année 2016.

Pour le compte du DOING Business 2017, les progrès concernent « le commerce transfrontalier. Les informations sur le crédit. La protection des investisseurs et le paiement des taxes et impôts ».

Le classement du  DOING Business, rappelle-t-on, porte sur 10 indicateurs mesurant la  facilité,  la création et la gestion des entreprises.