Les familles et proches des 13 abolitionnistes condamnés, le 18 août dernier, à différentes peines sont révoltés par l’attitude des autorités judiciaires à leur égard. Ils exigent le respect des droits de visite. En effet, aucun permis n’est délivré et aucune visite n’est permise aux abolitionnistes incarcérés à la maison d’arrêt de Dar Naïm. 

« Ainsi, ils sont coupés de leurs proches sans aucune raison. C’est une violation flagrante de leurs droits », dénoncent les familles. Les prisonniers n’ont jamais bénéficié des visites auxquels ils avaient droit. Les demandes de permis ne sont jamais examinés par les autorités judiciaires maintenant ainsi les prisonniers dans un isolement total.