Faits divers… Faits divers… Faits divers…

14 July, 2016 - 02:46

Un malfaiteur poignarde une jeune fille

L’effort sécuritaire en cours depuis plusieurs mois semble refouler le monde délinquant vers les zones les plus périphériques de Nouakchott. Les patrouilles, rafles et rondes des forces ont ramené calme et paix dans bien des quartiers, notamment à Arafat, une commune très risquée, il y a peu encore.

Dubaï, à l’extrémité-est de la ville, a vécu un très chaud mois de Ramadan. On se souvient qu’un malfaiteur avait été tué en cette zone isolée, voici quelques mois, par un boutiquier. Les malfaiteurs tentent pourtant toujours d’y faire la loi, aux heures les plus tardives. Dans la nuit du jeudi au vendredi 8 Juillet, M. A., une jeune fille de dix-huit ans sort de sa cabane familiale, pour satisfaire, à proximité, un besoin naturel. A peine installée, elle entend, dans l’obscurité, une voix lui intimer de se déshabiller et vite. Se retournant vivement, elle aperçoit, derrière elle, l’énorme silhouette d’un gaillard, armé d’un poignard. Il lui met aussitôt le couteau au ventre et réitère son ordre. Glacée par la peur, elle ne peut ni broncher ni appeler au secours. Heureusement, sa mère, qui s’étonne de la durée anormale de son absence, l’appelle et sort la rejoindre. C’est alors que le bandit frappe la jeune fille d’un coup de couteau au bras et disparaît. Elle sera vite évacuée et soignée aux urgences de l’hôpital Cheikh Zayed. Plus de peur que de mal, donc. Quant au criminel, il n’a pu être encore identifié ; a fortiori, donc, arrêté.

 

Vols matinaux du Ramadan

D’habitude, les cambrioleurs des maisons habitées ne passent à l’action qu’entre trois heures et quatre heures du matin, lorsque les gens dorment à poings fermés. Mais, durant le mois béni du jeûne, presque tout le monde veille jusqu'à l’aube. Constatant la perturbation de leur agenda, les voyous ont, tout simplement, changé leur fusil d’épaule, et décalent leur programme, après la prière de soubh. C’est maintenant autour de sept heures du matin qu’ils s’éparpillent en quête d’un domicile ouvert.

Quartier Oum el-Mouminine du Carrefour, trois malfaiteurs pénètrent, poignard au poing, chez une famille dont la porte d’entrée est restée, par inadvertance, ouverte. Réveillée, la mère n’ose pas bouger et fait semblant de dormir. Les bandits emportent plusieurs téléphones portables, des habits et de l’argent. Plusieurs autres maisons ont reçu, en différents quartiers, de tels indésirables visiteurs.

 

Mosy