Le Centre National de Promotion Féminine a abrité mardi la cérémonie de lancement sur l’état de la population mondiale, sous le thème « Santé Reproductive des Femmes et des Adolescentes et capacités de résilience face aux crises » en présence de plusieurs membres du gouvernement et de la représentante en Mauritanie du Fonds Mondial pour la Population (UNFPA).

Cette journée a été marquée par une série de présentations sur les femmes et les jeunes en situation de crise sur le continent africain.

     Dans une allocution prononcée pour la circonstance, Mme Cécile Compaoré Zoungrana, représente résidente du Fonds Mondial pour la Population (UNFPA) à Nouakchott, a salué « les efforts louables que déploie le gouvernement mauritanien pour préserver la santé et la dignité des femmes et des adolescentes en situation de crise humanitaire.

Ces  efforts sont  appuyés par  l’UNFPA et d’autres agences du Système des Nations Unies (SNU) qui soutiennent les autorités mauritaniennes afin que les interventions intègrent les besoins associés à la grossesse et à l’accouchement pour prévenir les violences contre les femmes et les filles », selon Mme Zoungrana.

« Les interventions de l’UNFPA s’inscrivent dans le cadre de la réponse nationale développée pour faire face aux situations humanitaires qui surviennent périodiquement au niveau de certaines régions du pays, à l’appel du gouvernement pour répondre aux besoins des réfugiés du camp de M’Bera ».

Ce camp situé à l’Est de la Mauritanie, accueille 50.000 réfugiés maliens arrivés à partir du début  de l’année 2012 dans la foulée du déclenchement du conflit du Nord de ce pays frontalier de l’Est de la Mauritanie sur plus de 2000 kilomètres.

 Ainsi « l’UNFPA a soutenu la mise en place d’une clinique mobile au camp de M’Bera dés les premières semaines de l’afflux des réfugiés. Une maternité à été mise en place par la suite pour prendre le relais. Celle-ci enregistre une moyenne de 3 accouchements et 30 à 40 consultations par jour. Des spécialistes en santé un personnel médical qualifié assurent, sur place, la prise en charge psychosociale des femmes et des filles victimes de violences.

Les capacités des structures sanitaires ont été renforcées dans la zone d’accueil des réfugiés et une ambulance mise à la disposition des autorités pour les évacuations d’urgences. Des compléments nutritionnels sont distribués aux femmes allaitantes et en état de grosse.

  Des campagnes de sensibilisation et de distribution de kits hygiéniques et de moustiquaires ont été menées auprès des populations du camp et de la zone d’accueil », a ajouté la représente de l’agence onusienne.

Le rapport sur l’état de la population mondiale 2015propose un programme amitieux et porteur de changements pour mettre les femmes et les filles à l’abri des tourmentes d’un monde en crise.