Faits divers… Faits divers… Faits divers…

3 December, 2015 - 02:43

Terreur à Dar Naim 

Il est connu de tous que la plupart des quartiers de la zone de Dar Naim ou Mzailgé sont considérés comme des points chauds de la délinquance et du crime. Plusieurs bandes de malfaiteurs y ont élu domicile. Les bandits restent terrés pendant la journée et sévissent pendant la nuit Cependant, une légère baisse a été constatée au cours des derniers mois.

Depuis deux semaines, le secteur 3, qui englobe la plupart de la zone 16 où se trouve le fameux virage Ould Badou, vit une insécurité sans précédent. Une bande de voyous armés de machettes et parfois d’armes à feu terrorise la population. Ces bandits ne se déplacent  qu’a bord d’une Toyota Avensis sans plaques et aux verres fumés. Ils l’utilisent le plus souvent pour tirer les grilles des portes et fenêtres des maisons. Ils ont déjà ciblé plus d’une cinquantaine de domiciles. Sous la menace, ils obligent ceux qui se réveillent en sursaut dans les maisons visitées à rester sages sinon, c’est la mort. Ils prennent ensuite leur temps pour mettre tout à sac et se retirer. Au cours des derniers jours, cette bande, qui parait ne rien craindre, a fait plusieurs victimes. Elle a revisité même des maisons qu’elle avait pillées auparavant, selon les victimes.

Un homme, qui a essayé de faire le héro a été bien battu puis ligoté et bâillonné. Ils ont promis de revenir le tuer. Le collectif des victimes a tout d’abord porté plainte au niveau des commissariats 1 et 2 de Dar Naim, mais cela n’a pas eu de suite. La bande est revenue à plusieurs reprises opérer dans les mêmes quartiers où elle a déjà sévi. Les habitants se sont adressés à la brigade et aux postes de gendarmerie qui les ont rassurés mais la terreur a continué par la suite. Il y a quelques jours, ils ont décidé de s’adresser au Hakem. Celui-ci a été lui aussi très rassurant. Il a promis d’agir le plus vite et informer sa hiérarchie. La nuit suivante, la bande revient avec force et braque six maisons.  Les habitants du secteur 3 de Dar Naim affirment ne plus savoir quoi faire face à ce dangereux phénomène et à la démission de l’Etat.

Disparition d’une jeune fille 

Le phénomène d’enlèvement de fille est devenue monnaie courante avec le développement du crime en Mauritanie. Le rapt d’une jeune collégienne avait eu lieu  tout dernièrement dans en plein jour dans une rue qui grouille de monde. Heureusement, cette fille avait eu la chance de revenir indemne chez elle.

Le Jeudi 26 Novembre, au quartier Tayba d’Aleg, une jeune fille, dont les habitants du quartier confirment la bonne moralité et dont les parents sont sans problèmes, a quitté son domicile pour faire des achats au marché vers seize heures. Depuis lors, ses parents la recherchent partout sans avoir de ses nouvelles. Aicha mint Cheibany, âgée de dix-huit ans,  avait une somme d’argent avec elle en plus d’un téléphone portable, selon ses parents.

Ces derniers demandent à quiconque qui peut communiquer des informations sur elle de bien vouloir les contacter au numéro :  22114443 .  Nous espérons qu’elle revienne chez elle en bonne santé. Rappelons que quelques cas de disparition similaires  ont toujours  eu une fin heureuse.

Recrudescence des viols à Dar el Beida 

Dar el Beida est le quartier le plus éloigné de la zone d’El Mina. Il se trouve en face des PK 7, 8 et 9 de Riad à l’ouest de l’axe goudronné Rosso-Nouakchott. Une grande insécurité y régnait au cours des années 2003 et 2004. C’est pourquoi le commissariat de police d’El Mina 1 avait décidé de créer un poste de police dans ce quartier isolé. Ce poste qui arrêtait un vingtaine de malfaiteurs par jour avait permis aux citoyens d’avoir une paix relative.

En 2010, les autorités avaient décidé la création du commissariat de police El Mina 3 à Dar el Beida. Les violons de ce commissariat depuis lors ne désemplissent jamais. Presque chaque jour, il y a des déferrements au parquet de Nouakchott puis à celui de la Wilaya sud actuellement. Beaucoup de grands bandits tels que Ely « Lahmar » sont issus de Dar el Beida.

Ces jours-ci, une source de la police affirme que le délit le plus courant dans cette zone est le viol. Au moins une dizaine de cas de viols dont la plupart a eu lieu sur des mineures ont été enregistrés au cours de la semaine passée. La psychose du viol est devenue générale au point qu’aucune femme ou fille n’ose plus sortir dès la tombée de la nuit. Nous y reviendrons.

MOSY