Le consortium tripartite constitué par la Commission de l’Union
Africaine (CUA), la Banque Africaine de Développement (BAD) et la
Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), ont mis
au point un programme conjoint portant sur une nouvelle initiative de
politique foncière dénommée LPI.
Objectif de la démarche des 3 institutions : « permettra l’utilisation
du foncier en vue de donner un nouvel élan au processus de
développement du continent africain ».
Après avoir mis au point le cadre et les lignes directrices sur le
foncier en Afrique, et reçu mandat de l’Union Africaine (UA) pour
soutenir les politiques foncières, la nouvelle initiative s’oriente
désormais vers le soutien aux États membres en matière d’élaboration
et de revue des politiques foncières.
Ballotée entre la question de l’accaparement des terres par les
multinationales au détriment de la sécurité alimentaire, la nécessité
d’une vision agricole équilibrée entre les cultures vivrières et
l’agro business, la politique foncière des pays africains reste un
éminent sujet de controverse.
La semaine dernière, le président de la République est sorti du Palais. Pas pour faire un tour en ville mais pour constater de visu la situation de plusieurs projets structurants lancés sous son magistère, comme le fameux pont d’El Hay Sakin qui a déjà fait couler beaucoup d’encre. Il a failli sortir de ses gonds lorsqu’il s’est