Le système sanitaire sénégalais a pris charge et traité jusqu’à guérison totale le cas importé d’un jeune guinéen souffrant de la fièvre hémorragique Ebola, selon « des prélèvements effectués dimanche ».
Celui-ci avait pu déjouer la surveillance en dépit d’une fermeture officielle de la frontière.
Vite repéré, il a été interné et isolé dans un hôpital de Dakar.
Par ailleurs « tous les cas de contacts recensés (67 au total) bénéficient d’un suivi biquotidien et ne présentent aucun signe de maladie ».
Fortement mobilisés, les sénégalais : autorités gouvernementales et sanitaires, opposition, société civile, presse et population, sont arrivés à chasser le premier cas du genre.
Une opération bien pilotée dans le cadre d’un véritable « consensus » national qui peut parfaitement servir d’exemple ailleurs, en ces temps de grande panique marqués par la progression exponentielle d’une pathologie qui menace l’équilibre et la stabilité sanitaire, politique et économique de certains pays d’Afrique de l’Ouest.
Apparue sous une forme nouvelle en Guinée forestière au début de l’année, la fièvre hémorragique Ebola a déjà fait plus de 2200 morts en Guinée, au Liberia, en Sierra Leone et Nigeria.
Depuis quelques jours, une affaire secoue la Toile. Tout a commencé lorsque, dans l’émission « Salon de la presse » sur la chaine TTV, Hanevy ould Dahah évoqua le marché de réhabilitation du principal quai du port de Nouadhibou, attribué à un groupement composé de deux sociétés ; l’une mauritanienne et l’autre turque.