Au cours d’un point de presse tenu ce midi, dans les locaux de l’union des travailleurs de Mauritanie (UTM), dix-huit centrales syndicales ont dénoncé le refus du ministre de la fonction publique et de la modernisation de l’administration d’impliquer les syndicats dans la.gestion du processus de représentativité syndicale, convenu en 2008, entre les travailleurs, les employeurs et les syndicats avec l'appui du BIT.
Les textes soumis au soumis au Conseil national du travail attendent depuis cette date leur entrée en vigueur. Les syndicats accusent également le ministre de vouloir marginaliser les syndicats traditionnels qui se sont battus pour obtenir cet accord parrainé par le bureau international du travail (BIT) et de vouloir en créer d’autres à sa solde.
Le protocole d’accord exigeait la création d’une commission tripartite consensuelle pour superviser l’organisation des élections syndicales.
Face aux agissements du ministre, les organisations syndicales « rejettent toute procédure contraire qui ne sert pas la paix civile et à la stabilité, nécessaire à tout développement ». Les organisations syndicales rappellent avoir attiré, par correspondances, l’attention du ministre et adressé une lettre ouverte au président de la République, le 25 août dernier.
Elles attirent enfin l’attention des hautes autorités du pays et l’opinion publique nationale sur "le danger de l’entêtement du ministre et son refus catégorique d’impliquer les autres partenaires sociaux dans la gestion du processus de la représentativité syndicale."
Depuis quelques jours, une affaire secoue la Toile. Tout a commencé lorsque, dans l’émission « Salon de la presse » sur la chaine TTV, Hanevy ould Dahah évoqua le marché de réhabilitation du principal quai du port de Nouadhibou, attribué à un groupement composé de deux sociétés ; l’une mauritanienne et l’autre turque.