Le Fonds Fiduciaire pour la Conservation du Littoral Mauritanien (BACOMAB) prépare une Assemblée Générale dont les assises se dérouleront à Nouakchott à la fin du mois de mars.
Ce fonds vise un portefeuille d’au moins 35 millions d’euros.
Il a pour objectif de créer « un mécanisme de financement durable pour préserver le capital naturel et humain exceptionnel dont dispose la Mauritanie à travers notamment un littoral aux confins du Sahara et de l’Atlantique, d’une longueur de 720 kilomètres et une Zone Economique Exclusive (ZEE) qui couvre 230.000 km2 ».
Ce cadre marin renferme une grande richesse biologique et une des côtes les plus poissonneuses au monde, avec des réserves naturelles telles le Band d’Arguin et le Parc National de Dialing, qui accueillent des oiseaux migrateurs venus du monde entier.
Initialement destiné au Parc National du Banc d’Arguin, ce fonds s’est progressivement élargi aux Aires Marines Protégées (AMP) de Mauritanie et plus généralement aux actions de conservation de la biodiversité sur d’autres sites côtiers et marins « sous réserve qu’ils remplissent un certain nombre de conditions habilitantes ».
Sur les sites bénéficiaires, les activités financés grâce au fonds fiduciaire vise « la conservation, la protection et l’amélioration des écosystèmes côtiers et marins, le développement durable des territoires des sites bénéficiaires et l’éducation environnementale du public ».
Premier contributeur du fonds en 2010, le gouvernement mauritanien, a versé 1 million d’euros à partir du financement des accords de pêche avec l’Union Européenne (UE).
L’assemblée générale du BACOMAB est présidée par un membre fondateur, André Hoffman.
Elle était jeune, dans la fleur de l’âge. Issue d’un milieu conservateur, étudiante en deuxième d’université, elle s’apprêtait à convoler en justes noces.