La gestion des déchets solides dans le pays est un problème environnemental majeur qui affecte la santé publique, l'économie, la qualité de l'air et de l'eau, le tourisme ;en somme, la qualité de vie des habitants.L'un deses aspects relève du manque de tri au niveau des ménages, ce qui réduit la valeur économique des déchets et augmente les coûts de leur traitement. On manque en outre de mécanisme de recyclage efficace. Les déchets recyclables sont souvent brûlés ou enfouis dans des décharges, ce qui entraîne une autrepollution de l'environnement.
Un autre problème est l'absence de données sur les sites urbains de déchets. Ils sont souvent situés près des zones résidentielles et commerciales ; la plupart d'entre eux ne sont pas aménagés pour minimiser les risques environnementaux et sanitaires. Il est difficile de savoir combien de sites existentet où se situent-ils.Face à cette situation, le comité ministériel chargé de l’étude de la question des déchets solides à Nouakchott a adopté un document visant le traitement et l’enfouissement des déchets solides ménagers. L’adoption de ce document a eu lieu lors d’une réunion supervisée par le Premier ministre Mokhtar OuldDjay, après examen et discussion d’une étude technique présentée par le secteur de tutelle, abordant divers aspects de la question.
« Le volume des déchets solides produits annuellement dans la seule ville de Nouakchott s’élevait à 261 599 tonnes de déchets divers, dont certains sont qualifiés de dangereux », révélait une récente étude.L’an dernier, le ministère de l’Environnement alertaitdéjà sur la gravité du volume des déchets produits quotidiennement, un défi environnemental et sanitaire majeur, compte-tenu de l’augmentation croissante de la population, de l’accroissement et de la diversification des modes de production et de consommation qui l’accompagnent.