Près de 3 semaines après la réouverture des classes pour l’année scolaire 2024/2025, les acteurs de l’enseignement privé font de la résistance contre la loi d’orientation de juillet 2022, supprimant progressivement les classes dans le primaire et qui porte les germes d’une mise à mort programmée de leurs activités.
C’est dans cet esprit que les professionnels de l’enseignement privé, soutenus par les parents d’élèves, ont observé une journée sans cours, ce mercredi 23 octobre 2024.
Dans le même temps, plusieurs centaines d’individus se sont mobilisés pour organiser un sit-in à la place de la liberté. Les forces de police, massivement déployées sur les lieux, ont engagé une course poursuite contre les manifestants, qui se sont dispersés dans toutes les rues adjacentes du centre ville.
Le mouvement observé mercredi est l’expression de la détermination des acteurs de l’enseignement privé et des parents d’élèves, à ne pas sacrifier l’avenir de leurs enfants sur l’autel d’une réforme précipitée, sans mesures d’accompagnement, qui pousse les enfants vers une école publique aux capacités très limitées, sur le plan des infrastructures, des ressources humaines, pédagogiques et didactiques.
Elle était jeune, dans la fleur de l’âge. Issue d’un milieu conservateur, étudiante en deuxième d’université, elle s’apprêtait à convoler en justes noces.