C’est sous le thème de « l’unité nationale : garant de la stabilité et du développement » que le parti El Moustaqbal (tendance Ould Borboss ) a tenu, ce samedi 10 janvier, à son siège, à ElMina, un colloque. Quatre communications ont été présentées à l’auditoire constitué des cadres du parti, militants et sympathisants qui ont effectué le déplacement. Ce colloque s’inscrit dans le sillage des différentes rencontres tenues récemment par des formations politiques et mouvements. C’est ainsi que le parti El Moustaqbal (tendance Ould Borboss ) tenait à jouer sa partition en évoquant la problématique à travers des volets politique, économique, social et éducationnel.
Des banderoles fustigeant « la dislocation du parti et à son instrumentalisation pour des agendas égoïstes et étroits » et appelant au « respect des textes, des principes et orientations du parti, Ould Borboss, c’est le président légal » tenaient le haut du pavé.
Donnant le coup d’envoi du colloque, Ould Borboss a laissé entendre que l’unité nationale a besoin d’un traitement sérieux. « Il est nécessaire d’étudier, d’élaborer et de discuter de la problématique de l’unité nationale. Ce qui pourra permettre à la Mauritanie de sortir des avatars de tous ces problèmes. Nous avons jugé utile d’informer nos militants sur les orientations de notre formation sur la thématique de l’unité nationale ». Poursuivant, l’ancien ministre est d’avis qu’on reconnaisse à chaque composante de la société mauritanienne son statut soulignant qu’en tant que mauritanien, beydane et haratine, l’autre se doit de reconnaître son statut, mais aussi celui de la composante négroafricaine pour qu’ensemble nous bâtissons une nation. Il va falloir prendre ainsi le taureau par les cornes ». Selon Ould Borboss, les mauritaniens pourront dépasser bien de clivages et raffermir les liens féconds de ses composantes par le biais de rencontres et de discussions qui sont à même de permettre de dépasser bien de problèmes pendants. « El Moustaqbal a choisi d’aborder l’unité nationale à travers des piliers essentiels que sont la politique, l’économie, l’éducation et la communication. Grâce à ces instruments, nous sommes arrivés à cerner des solutions aux méandres vécues ailleurs qui en disent long sur les dangers courus par des peuples qui refusent l’harmonie de ses composantes ».
Ould Borboss a évoqué la crise qui secoue son parti qui est à mettre sous le compte des « soubresauts »jalonnant le parcours de certains groupements politiques entraînant même l’arrêt de certains partis. Ayant espéré remporter la manche lors du premier jugement, Ould Borboss et ses partisans ne décolèrent pas. Ils ont interjeté appel et ne désespèrent pas d’obtenir gain de cause fondant leur optimisme sur les textes du parti qui leur donnent entièrement raison. Mais aussi, à les en croire, sur une force importante constituée des coordinations et sections. Mohamed Ould Borboss a annoncé la tenue d’une campagne d’implantation de son parti dés que les « soubresauts s’estomperont».
Actualité oblige, l’ancien maire d’ElMina a abordé le procès des militants abolitionnistes et de Kawtaal N’gam Yellitaaré. Estimant que la liberté est sacrée, Ould Borboss a indiqué qu’il ne sert à rien d’emprisonner chaque fois. « Il faut être soucieux et respectueux de la législation nationale. Nous savons que les citoyens qui sont les véritables arbitres ne sont pas dupes. Ils savent différencier les discours sectaires et séparatistes, de ceux unificateurs. Au risque de déchanter, ils ne suivront jamais les appels à la haine et à la division », conclut-il.
Elle était jeune, dans la fleur de l’âge. Issue d’un milieu conservateur, étudiante en deuxième d’université, elle s’apprêtait à convoler en justes noces.