C’est sous le thème de Migration et développement qu’a été célébrée ce 18 décembre, pour la 15ème fois, la journée internationale du migrant. Les organisations mauritaniennes ne veulent pas rester en marge de ce fléau qui mine notre continent. Ainsi, la coordination des ONG mauritaniennes en migration et développement (COMMID), en pointe dans le combat, a célébré cet événement par la tenue d’une journée de réflexion sur les problèmes de la migration et les approches proposées pour résoudre ces problèmes et limiter leurs effets négatifs.
En fait, cette commémoration s’inscrit dans la dynamique d’une synergie d’actions entre les structures qui œuvrent au plan national dans le domaine des migrations.
Procédant au lancement des festivités, le président de la coordination Ibrahima Cheikh Bocoum, a affirmé à cette occasion que le flux des migrants vers les pays de destination crée plusieurs problèmes liés au chômage, à l'intégration, en plus de la perte pour le pays d'origine de compétences, d'où la nécessité de préserver les droits des migrants notamment après l'adoption en 1990, par l'Assemblée générale de Nations Unions, de l'accord international sur les droits de tous les travailleurs migrants et les membres de leurs familles. Le président de la coordination a loué l'adoption de la stratégie nationale de gestion de la migration par les pouvoirs publics et appelé « à mettre en place une approche efficace pour limiter la migration et sensibiliser les différents acteurs nationaux et internationaux sur les dangers de ce phénomène ».
C’est l’occasion, dans le monde entier, de réaffirmer et de promouvoir les droits des migrants. La date a été choisie il y a quatre ans par l’ONU pour attirer l’attention sur une convention adoptée par l’assemblée générale des Nations unies le 18 décembre 1990 mais restée inapplicable faute de ratifications suffisantes.
Depuis 1990, la précarisation des droits des migrants est en aggravation constante. L’Union européenne offre la libre circulation aux citoyens des États membres tout en durcissant, pour les autres, les règles de l’asile et du séjour ; le principe de non-discrimination inscrit dans le traité d’Amsterdam a pourtant exclu la discrimination fondée sur la nationalité.
Face à la dégradation des droits des migrants, les Nations unies ainsi que de nombreuses institutions européennes ou organisations de la société civile rappellent l’importance de la convention des Nations unies.
Elle était jeune, dans la fleur de l’âge. Issue d’un milieu conservateur, étudiante en deuxième d’université, elle s’apprêtait à convoler en justes noces.