La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) « dénonce des
arrestations arbitraires et détentions sans motifs » ayant touché les défenseurs de droits humains « dans l’exercice de leur droit à la liberté d’expression et de réunion » en Mauritanie, au cours des
derniers jours, à travers une déclaration rendue publique samedi.
La CNDH « appelle le gouvernement à adopter le plus rapidement possible, en application de ses engagements internationaux et régionaux, une loi qui protège les défenseurs des droits de l’homme ».
Parmi les personnalités ayant fait l’objet d’interpellation ces derniers jours pour «réunion illégale » figurent notamment Mme Aminetou mint Moctar, présidente de l’Association des Femmes Chefs de
Famille (AFCF) et figure connue du mouvement associatif dans la
promotion des droits humains.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?