Au cours d'une conférence de presse organisée ce vendredi 14 février, la commission d'enquête parlementaire a déclaré que « toutes les informations et tous les témoignages émanant de personnes mises au parfum de par leurs responsabilités ou fonctions sur les dossiers objets de l'enquête qui peuvent l'aider dans sa mission d'enquête sur la vérité sont les bienvenus. » Selon la commission, un mécanisme adéquat pour l'exploitation de ces données sera utilisé. Dans le communiqué distribué au cours de la conférence de presse, la commission a confirmé qu'elle a effectivement commencé ses travaux après l'adoption de sa composition finale à laquelle ont participé tous les groupes parlementaires proportionnellement à leur représentation au parlement comme le prévoit la loi. La commission a aussi informé avoir établi un plan d'action pour son travail qui va se limiter aux sept dossiers visés par l'enquête. La commission a rappelé que ce travail d'investigation rentre parfaitement dans le cadre de l'action parlementaire de surveillance des activités gouvernementales. Dans leur conférence de presse, les députés enquêteurs ont précisé cette enquête ne concerne ni un secteur ni une époque ni des individus particuliers. La commission a promis de faire un travail professionnel et impartial et d'observer l'objectivité en considérant les intérêts du peuple au-dessus de toute considération. Enfin, la commission a promis de rendre compte de l'avancement de ses travaux chaque fois qu'elle jugera cela nécessaire mais dans la limite de ce qui sert l'intérêt général et garantit le secret et le professionalisme de l'enquête.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?