Dans une interview accordée il ya quelques jours à RFI en marge de la 33ème session de l'Union Africaine tenue à Addis Abéba, le président malien Ibrahim Boubacar Keita a déclaré que la situation au Sahel est préoccupante et que les derniers mois ont renforcé les capacités des groupes armés, surtout à cause de l'adhésion de nouveaux éléments venant du Moyen-Orient. Le président malien a qualifié les moyens déployés pour faire face aux attaques de très vulnérables en comparaison avec les régulières incursions malgré la mobilisation de beaucoup d'efforts internes et des allié, déclarant que le sommet de Pau était important dans ce sens. Le président malien a ajouté que la zone nécessite un besoin pressant de l'aide américaine de lutte contre le terrorisme surtout par rapport au renforcement des appareils de renseignements à travers les avions sans pilotes, les systèmes logistiques et l'approvisionnement en carburant . Le président IBK a aussi déclaré que le fait que le retrait américain de la zone ne peut se faire rapidement est rassurant. Le président a aussi soulevé une grosse polémique au Mali en évoquant la nécessité de l'ouverture d'un dialogue avec les groupes djihadistes en plus d'écouter leurs opinions dans ce moment de montée exponentielle du nombre des morts. Cette grave recrudescence ponctuée de morts régulière, précise le président, impose l'exploration de nouvelles voies autres que l'action militaire. Le président IBK a aussi parlé de la possibilité de contacter d'autres chefs de l'organisation d'Al Qaïda au Maghreb Islamique en plus d'autres groupes.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?