Sur initiative du Wali du Hodh Elgharbi, Moulaye Brahim Ould Moulaye Brahim et avec le concours des différents services régionaux appuyés par les forces armées et de sécurité, une vaste campagne d’assainissement de la ville d'Aioun fut lancée depuis bientôt deux semaines. Les travaux de collecte des ordures ont touché les différents quartiers et places publiques de la ville. Pour dégager les amas d’ordures, l’Autorité Administrative a fait appel à des camions et un chargeur appartenant à l’ATTM et l’ENER pour les transporter vers leur destination finale : un dépotoir à ciel ouvert situé à 18 km à l’Est de la ville. 

 

Face à l’immensité voire à la complexité de la tache, les acteurs économiques et les personnes de bonne volonté furent aussi conviés à la besogne à travers des contributions financières. Certains ont mis aussitôt la main à la poche. Les premières estimations avancent la bagatelle de 2 millions 400 milles ouguiyas  pour mener à bon port la campagne. Ces fonds, dont la collecte est sur la bonne voie, sont destinés à la commune d’Aioun et seront gérés par une commission restreinte, nous dit-on.

Certes les moyens matériels sont nécessaires mais pas suffisants pour débarrasser la ville de ses ordures de façon pérenne  et durable. Pour préserver la pérennité de l’action,d’autres mesures….d’accompagnement s’imposent. Il faudrait aussi que les autorités administratives et communales inscrivent l’action d’assainissement dans la durée.

Au terme de cette campagne une lancinante question s’impose : Que doit-on faire à l’avenir de nos ordures ? La réponse se trouve du coté de la commune.

MOUSTAPHA O/BECHIR

Cp Hodhs