La ville de Nouadhibou est actuellement secouée par des manifestations hostiles à l’implantation d’une usine de traitement de l’or dans la localité de Chami (230 kilomètres plus au Sud de la capitale régionale) par une société dénommée «Kenz Maning SA » , a appris la PANA de sources concordantes.
Mardi soir, les manifestants étaient regroupés devant le siège de la région de Nouadhibou, « lançant des pierres contre les éléments des force de l’ordre et blessant au passage des policiers », selon des organes de la presse locale.
Une déclaration des autorités relayée par l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI), rendue publique mercredi, fustige « un groupe d’individus qui ont manifesté mardi soir devant les locaux la région de Nouadhibou, jetant des pierres, qui ont affronté les forces et blessé 2 policiers, obligeant ces dernières à user de grenades lacrymogènes de manière proportionnelle à la menace, et avec retenue. »
La déclaration ajoute que « la police n’a pas fait usage d’armes à feu au cours de ces événements et appelle à plus de responsabilité dans le traitement de l’information, pour éviter la propagation de rumeurs malveillantes ».
Par ailleurs, au sujet de l’implantation de l’usine contestée par les manifestants, le gouvernement rappelle « sa politique visant à répondre positivement aux aspirations des citoyens et assurer leur sécurité. Ainsi, un comité interministériel formé à cet effet, a enquêté sur les conditions de réalisation de l’unité industrielle objet de contestation et déterminé les impacts environnementaux pouvant résulter de son activité.
Un cahier des charges et des recommandations ont été imposées à l’entreprise et toutes les conditions garantissant la sécurité des populations ont été réunies ».