L’Association des Gestionnaires pour le Développement a organisé, du 21 au 23 janvier 2020, une formation régionale sur la méthodologie des observatoires communautaires. L’objectif était de s’approprier les différentes dimensions des observatoires dans chaque pays ciblé par le projet, pour planifier les étapes de leur mise en œuvre et co-construire certaines dimensions opérationnelles.
Cette rencontre a réuni à Nouakchott cinq organisations dont ITPC Mena et RDR du Maroc, ATP+ Tunisie, M-Coalition du Liban, Association EL SHEBAB de l’Egypte et AGD de la Mauritanie.
Une première en Mauritanie, dans le cadre du programme FORSS. « Former Suivre et Soutenir : mobilisation communautaire pour lutter contre le VIH-Sida en région du MENA » est un projet dynamique réunissant cinq pays de la zone MENA porté par Solidarité-Sida (France) et ITPC MENA. Ce programme vise à mieux connaitre et contrôler l’épidémie du SIDA, améliorer l’offre et la qualité de services de prévention, des soins, et de l’accès aux traitements en zone MENA.
La formation a permis aux participants de s’approprier des méthodologies de collecte des données, de définir les rôles, et de mettre en place un plan opérationnel de mise en œuvre. Ces observatoires seront lancés en mars 2020 dans les 5 pays et permettront de collecter des données sur le dépistage, et la prise en charge des porteurs du VIH. Une équipe formée et qualifiée sillonnera des centres de dépistage, des unités de prises en charge ou des centres de santé communautaire pour recueillir des informations qui seront analysées au niveau de chaque pays avant de faire la compilation au niveau ITPC-MENA et solidarité Sida pour une analyse beaucoup plus approfondie des bases de données de chaque pays.
Pour le cas de la Mauritanie, la collecte se fera dans trois villes: Nouakchott, Nouadhibou et Rosso au niveau des centres publics et communautaires. Ainsi, AGD mettra en place un comité qui travaillera sur le protocole éthique et formera une équipe de collecte qualifiée avant le lancement en Mars 2020.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?