Les mauritaniens attendent, non sans intérêt mais aussi non sans appréhension, la conférence de presse de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz prévu ce jeudi 19 décembre au soir. Des hôtels dont les propriétaires ne ménageaient hier aucun effort pour entrer ses grâces, pour recevoir des hôtes étrangers ou abriter des rencontres nationales et internationales auraient refusé, selon différentes sources, d’abriter sa rencontre avec la presse. Eux qui ne juraient que par lui, il y a quelques 3 mois. On se rappelle des banderoles et des slogans qu’ils avaient affichés aux devantures de leurs établissements et les prières qu’ils formulaient quand Ould Abdel Aziz était alité à Paris, suite à sa blessure par balle. De quoi ont-ils peur ces hommes d’affaires ou commerçants ? Auraient-ils subi des pressions ou menaces de la part du pouvoir ? Quel intérêt aurait celui-ci à faire «obstruction » à Ould Abdel Aziz ? Que fait-on de la liberté d’expression ? Une foule de questions qui taraudent les observateurs. On sait que nombre de ces hôtels et autres banques se sont développées sous l’ère d’Ould Abdel Aziz. Ont-ils, eux aussi décidé, comme les acteurs politiques de l’UPR, des notabilités et autres personnalités de lâcher Ould Abdel Aziz qui aurait décidé enfin de compte de tenir sa conférence de presse chez lui. Certains se demandent même si elle aura bien lieu cette conférence de presse. Parce que des rumeurs ont circulé hier faisant état du refus, par la chaine Chinguetti TV, de retransmettre en direct l’évènement. Elle aurait exigé qu’un certain nombre de « conditions soient réunies". Tout cela, pourquoi ? Laissons Ould Abdel Aziz, ancien président de la République qui mérite, à ce titre notre respect, s’exprimer librement. Écoutons-le avec raison et non avec le cœur. A terme, on saura s’il a choisi la retenue ou l’escalade. A ce moment là, on pourra le juger.
Depuis quelques jours, une affaire secoue la Toile. Tout a commencé lorsque, dans l’émission « Salon de la presse » sur la chaine TTV, Hanevy ould Dahah évoqua le marché de réhabilitation du principal quai du port de Nouadhibou, attribué à un groupement composé de deux sociétés ; l’une mauritanienne et l’autre turque.