C’est ce thème que la famille enseignante a célébré, ce mercredi 5 novembre, dans la salle de réunion de l’école normale des instituteurs de Nouakchott, la journée mondiale de l’enseignant.
Célébrée le 5 octobre de chaque année, elle a connu un retard cette année à cause de la rentrée scolaire fixée le 13 octobre 2014. La journée mondiale de l’enseignant est une occasion pour cette grande famille de se retrouver pour évoquer les nombreux problèmes qu’elle vit mais aussi sur la qualité de l’enseignement dont dépend l’avenir des générations à venir.
Dans un discours prononcé à cette occasion, le secrétaire général du syndicat des enseignants a passé en revue les obstacles qui se dressent sur le chemin des enseignants pour offrir un enseignement de qualité aux apprenants. Il s’agit, entre autres, du problème de ressources humaines de qualité, de matériel pédagogique, de classe pléthoriques, et d’un déficit chronique d’enseignants, de renforcement des capacités et un environnement non sécurisé.
Face à ce tableau trop chargé, à un enseignement qui se dégrade de jour en jour, les syndicats se battent pour redonner à l’enseignant son lustre d’antan : un modèle, une personne ressource respectée de tous. Un défi qui a fait l’objet d’un débat entre les enseignants.
Le secrétaire général a remercié l’ensemble de ses partenaires dont le ministère de l’éducation et la Comeduc pour le soutien qu’ils ont apporté à l’organisation de cette journée.
Les enseignants ont mis à profit la célébration de cette journée pour soumettre des recommandations à leur tutelle.
La cérémonie, qui a vu la participation d’un nombre importants d’enseignants et de syndicalistes, a été présidée par le conseiller du ministre de l’éducation chargé des relations avec les syndicats.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».