L’Ong Stop Sida a célébré, il y a quelques jours, les festivités de la journée internationale de lutte contre la pandémie du Sida, le 1er décembre.
Une occasion mise à profit par cette organisation pionnière dans la croisade contre le SIDA en Mauritanie pour faire le bilan de toutes ses activités 2019, lesquelles étaient axées essentiellement sur la sensibilisation et la formation des jeunes en milieu scolaire, mais aussi des associations de jeunes.
En effet, les jeunes sur lesquels repose l’avenir de toute nation constituent le terreau fertile du développement de cette pandémie. C’est la raison pour laquelle cette ONG, a décidé depuis quelque temps, de s’investir et d’investir dans cette couche très sensible et exposée du milieu scolaire pour sensibiliser les écoliers, leurs parents, le personnel d’encadrement, parce qu’elle est consciente que le sujet reste encore tabou aussi bien dans les familles qu’en milieu scolaire. Ainsi, durant toute l’année, des activités de formation et de sensibilisation sont menées au profit des écoliers et des membres des associations de jeunes non scolarisés.
Dans ce cadre, l’Ong a mis en place un comité technique de plaidoyer comprenant des Imams, des membres des associations de parents d’élèves, d’enseignants et des autorités locales, des associations socio – professionnelles, des associations de jeunes ados et des leaders d’opinion.
Ainsi, elle a intégré dans le groupe technique de la Santé de la Reproduction (SR), un « sous groupe de jeunes » chargé de mobiliser les jeunes scolarisés mais aussi non scolarisés au sein des associations. Ils devront travailler au maillage de leurs quartiers, à porter le message auprès des familles. Afin de réussir cette mission, les prestataires du centre Es-Salama, situé à Teyaret et les relais communautaires de STOP SIDA ont pu bénéficier de sessions de formation sur la mobilisation sociale en milieu scolaire et les approches de proximité pour l’offre de services planification familiale aux jeunes/ados avec le respect du secret professionnel et des normes de la déontologie et des droits humains.
D'autres relais choisis au sein des établissements scalaires et au sein des associations seront formés et encadrés par l’ONG dans le but de mieux transférer l’information et de pérenniser les activités.