Le gouvernement salue l’élection de la Mauritanie au Conseil des Droits de l’Homme (CDH) de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour la période 2020/2022, à la faveur des assises de la 127 eme session de l’institution qui se déroule actuellement à Genève (17é séance de l’Assemblée Générale)-dans une déclaration rendue publique vendredi soir. Le pays a récolté un total de 172 voix sur un total de 187.
L’élection de la Mauritanie au Comité des Droits de l’Homme (CDH) « est une victoire éclatante. Elle lui permettra une participation active aux travaux de l’institution, de s’exprimer et de véhiculer son noble message dans le cadre de la promotion des droits humains ». Par ailleurs, cette étape est très importante dans le cadre d’une nouvelle dynamique et d’efforts engagés par les autorités mauritaniennes en vue de renforcer la présence effective du pays dans le concert des nations, ajoute la déclaration.
La question des droits de l’homme est au centre d’un vif débat en Mauritanie depuis plusieurs années du fait de l’héritage de la pratique millénaire de l’esclavage, du passif humanitaire des années 1989/1992 et de différentes formes d’exclusion touchant à certaines catégories de la population, dénoncées par des partis politiques et organisations de la défense des droits humains.
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.