KOSMOS ENERGY a annoncé de nouvelles découvertes de Gaz au Sénégal. Il s’agit «d’un puits évalué à environ 30 mètres de charge de gaz nette dans un réservoir de haute qualité similaire au réservoir du puits d’exploitation Yakaar1 ».
Cette découverte n’est en fait qu’une confirmation, selon de nombreux spécialistes. «Des données du périmètre Yakaar soutiennent notre opinion suivant laquelle la découverte de Yakaar-Teranga est d’envergure mondiale. Un potentiel pour soutenir un Projet de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) qui fournirait des volumes importants de gaz naturelle aux marchés intérieur et d’exportation », affirme un communiqué de presse de la compagnie.
KOSMOS est associée à BP dans l’exploitation du gisement transfrontalier offshore Grand Tortue/Ahmeyim(GTA), qui fait l’objet d’un accord de partage entre les gouvernements du Sénégal et de Mauritanie, et dont la production est attendue à l’horizon 2022.
Un gisement avec des réserves estimées à 450 milliards de m3.
Après les nouvelles découvertes au niveau du puits Yaakar -2 la compagnie américaine estime que « les données recueillies dans le cadre de son forage sont assez intéressantes pour envisager une deuxième usine de liquéfaction de gaz naturel, après le FNLG qui va traiter la production de la région Grand Tortue/Ahmeyim (GTA) ».
KOSMOS espère que « ces trois (3) régions gazières dont les réserves potentielles sont comprises entre 50 et 100 Tcf, soutiennent à terme, trois (3) terminaux de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) qui produiront 30M tpa, soit environ 10% de l’offre mondiale actuelle ».
C’est Tortue qui doit abriter la production initiale de GNL.
Ce site « fait partie d’une troïka d’accumulation de gaz avec Yakaar
et Birallah».
Les découvertes gazières et pétrolières qui s’enchaînent depuis 2014 aux confins offshore du Sénégal et de la Mauritanie «renforcent l’idée d’un changement de statut géostratégique des états sur le territoire desquels ces ressources ont été trouvées, avec toutes les implications que pourrait entraîner la nouvelle situation », explique un observateur.
Depuis quelques jours, une affaire secoue la Toile. Tout a commencé lorsque, dans l’émission « Salon de la presse » sur la chaine TTV, Hanevy ould Dahah évoqua le marché de réhabilitation du principal quai du port de Nouadhibou, attribué à un groupement composé de deux sociétés ; l’une mauritanienne et l’autre turque.