Arrêté avec huit autres personnes originaires de la commune de Lexeïba, le collègue Ghaly Sall, professeur de sciences naturelles au collège 3 de Kaédi, est toujours incarcéré à la prison de cette ville. On l’accuse d’avoir pris part aux manifestations qui ont éclaté en Mauritanie le 23 juin 2019, après l’annonce de la victoire du Président Mohamed Cheikh El Ghazouani. Accusation qu’il rejette totalement.
Un procès a été organisé à Kaédi et a montré que les accusations avancées contre tout le groupe n’étaient pas fondées, ce qui n’a pas empêché la cour de renvoyer tout le procès à une date ultérieure.
Suite à ce procès, les avocats de la défense ont introduit une demande
de liberté provisoire pour tout le groupe à la cour criminelle de Kaédi.
Cette cour ayant rejeté leur demande, les avocats de la défense ont fait appel et le dossier a été transféré à Aleg pour que la chambre d’accusation de la cour d’appel d’Aleg statue sur leur demande.
Mais jusqu’à présent la cour d’appel d’Aleg refuse de statuer sur cette demande.
Sous les verrous avec des prisonniers de droit commun, le professeur
Ghaly Sall est aujourd’hui très affecté, surtout que depuis le transfert du dossier à Aleg, les siens affirment ne plus pouvoir lui rendre visite.
Au Syndicat national de l’enseignement secondaire (SNES), tout en exprimant notre entière solidarité avec notre collègue Ghaly Sall, nous exigeons sa libération immédiate et nous appelons les enseignants à se mobiliser pour qu’il recouvre sa liberté.
Vive la solidarité des enseignants !
Liberté pour Ghaly Sall !
Nouakchott, le 18/09/2019
Le Secrétariat général du SNES