L’équipe de chirurgie cardiaque a réalisé, coup sur coup, le lundi 16 septembre, deux interventions à cœur ouvert de grande envergure. D’abord une intervention à cœur ouvert en urgence de quadri pontage aortocoronarien, dénommé PAC. C’est une intervention chirurgicale avec greffon au cours de laquelle une artère ou une veine est prélevée sur une jambe, fixée à l'aorte, et utilisée pour créer un nouveau passage vers le cœur, en contournant l'obstruction présente dans la section . Cette délicate intervention a été réalisée dans la matinée du lundi par l’équipe de chirurgie cardiovasculaire du CNC dirigée par le Dr. Khaled Ould BOYE.
Avant de sortir du bloc une autre urgence extrême atterrit dans les locaux du centre, il s’agit d’une déchirure de la paroi de l’aorte appelée dissection.
L’équipe chirurgicale fut immédiatement saisie afin de préparer le bloc dans l’après-midi pour cette intervention non moins délicate. Les mains expertes de l’équipe a procédé à la correction chirurgicale de la dissection chez un patient dont la vie était en danger. Il souffrait de cette affection rare et grave, caractérisée par l'irruption de sang à l'intérieur de la paroi de l'aorte. Elle constitue une déchirure ou porte d'entrée, par laquelle le sang sous pression, entre et décolle les feuillets superposés qui constituent la paroi élastique de l'aorte.
Ces interventions viennent prouver que l’équipe de chirurgie cardio-vasculaire et celle également du cathétérisme cardiaque n’ont plus rien à envier à leurs homologues de la sous- région, voire d’ailleurs. Ces équipes qui s’étoffent, petit à petit, disposent aujourd’hui d’équipements performants, conformes aux normes internationales. C’est dire que le CNC est sur le point d’accomplir la mission que les pouvoirs publics lui ont assignée à savoir servir de structure de référence capable de prendre en charge toutes les urgences cardiologiques, même les plus graves.
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.