Depuis le décès mardi dernier (4 septembre) de la maman de l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou, les observateurs se demandent si le nouveau président de la République allait permettre à celui –ci de pouvoir assister aux obsèques en Mauritanie. Ce faisant Ghazwani allait offrir aussi bien à cet opposant du pouvoir de Nouakchott, depuis près de dix ans l’occasion de rejoindre son pays, ne serait-ce qu’à cette douloureuse occasion, mais visiblement, l’ami ou l’alter égo du cousin de Bouamatou, Ould Abdel Aziz n’aurait pas pris le risque, semble-t-il de déplaire à l’ancien président qui avait contraint à l’exil celui qui l’a fait roi en 2009.
Contraint à l’exil par Ould Abdel Aziz qui a lancé ensuite un mandat d’arrêt international contre lui, Bouamatou, après plusieurs années passées au Maroc, vit aujourd’hui en Belgique. Le décès de sa mère devrait être un geste humanitaire du nouveau président mais aussi un coup politique. Mais c’est du raté, constatent les mauritaniens.