Evidemment, celle qui avait failli, en octobre 2012, décapiter les ravisseurs de notre Etat éternellement kidnappé. Voilà encore que la rudement moche intrigue me revient à la mémoire !! Celle-là justement qui me rappelle la vive douleur très agaçante des cloques de mes pieds de fraîche recrue que je fus en 1979 parmi le contingent à Atar où les sous-officiers VERNIOL et Mohamedin Baba nous emmerdaient nuit et jour, sans retenue aucune et nous cassaient les couilles sur les falaises très rêches et escarpées de la monumentale montagne de l’Adrar.
La ballade périlleuse
Puisque cette crânerie infâme n’est plus un secret pour personne, quel qualificatif peut-on alors attribuer à un guide éclairé, en guise de laurier quand il se paume curieusement dans la brousse ?? Etant tellement altéré dans sa personnalité par l’époque de la très rude école des quartiers urbains du Sud. Quand il sortait en « ballade » solitaire, tardive et maudite. Dans un désert plat que lui-même dénonçait aux partenaires naïfs comme étant infesté de terroristes aguerris ; aux aguets de tout ce qui bouge et minutieusement renseignés.
D’autant plus que ce soir-là, l’imprudente incursion n’exposait gratuitement que lui-même en méga-gibier totalement isolé ? Que logiquement, les extrémistes auraient à coup très sûr et impeccable « jalonné » dès sa sortie de la ville. Et qui ne l’auraient jamais raté même à leurs risques et périls. A plus de 40km du somptueux palais suffisamment éloigné de sa sécurité rapprochée et sa prétorienne garde. Avec lesquelles, il ne devait pourtant jamais, à aucun moment, pour aucune raison rompre le contact et à vue ? Afin de pouvoir le positionner à tout moment comme s’il était régulièrement ce qu’il fut illégitimement.
On ne sait jamais
C’était donc lors de sa curieuse randonnée nocturne que Napoléon tantôt superman et ce soir-là « Django tire le premier », ramassa sa balle amie stimulante. Partie selon une rumeur persistante d’une villa de mode assez affectif à Pikine ou Dakar. On ne sait jamais. Mais habilement déplacée pour éviter au tireur d’identifier son visuel déjà très éloigné dans la nuit. Après quoi suivront des faits et allégations qui relèvent de l’insolent boniment. Puisque les projectiles extraits des entrailles de l’homme ne pouvaient logiquement parvenir à tel niveau de profondeur que d’un pistolet automatique de 9 mm parabellum. Sur portée inférieure à 25 mètres, jamais au-delà.
Définitions pertinentes
Pour délabyrinther cette manigance machiavélique, on n’a pas du tout besoin d’archonte polémarque. Quelques faits saillants, contradictions, erreurs et excès de montage à la base du scénario officiel foncièrement biaisé suffisent à eux seuls pour démolir ce très bas et vil édifice… bricolé dans l’infamie de l’épouvante. Par définition simple et très exactement pyrotechnique, une balle propulsée par une bouche à feu est un petit bout de métal incandescent destiné à tuer, détruire, blesser gravement ou au moins dissuader un adversaire quelconque en affront.
Ma propulsion de ce fragment d’acier brûlant s’obtient généralement à partir d’une douille (cartouche) avec amorce à travers le canon d’une arme portative (fusil d’assaut, pistolet automatique) exemple : AK47, G3, FAMAS, SEMINOV, P.A., STAR, P.A. MAB, etc. Ou bien d’une mitrailleuse légère ou lourde : MAG80, MIT50/12,7mm, DOUCHKA, etc. Cette balle peut être simple (courante) ou traçante et même dum-dum connue entaillée en croix afin de provoquer une plaie à large ouverture. Raison pour laquelle cette dernière est formellement prohibée depuis 120 ans.
Quand à la précision de tout impact de fusil, elle dépend essentiellement de la bonne visibilité, de la conformité de la visée et de la portée pratique de l’arme.
Cependant que la nuit de tir est réputée « au juger ». A retenir aussi que la trajectoire d’une balle n’est absolument jamais rectiligne mais plutôt en courbe. Puisqu’au milieu de sa course elle se décline perdant l’altitude puisqu’en chute graduelle par l’effet propulsif qui s’affaiblit.
Ainsi donc, la portée d’une arme n’est jamais indéfinie et celle pratique de la Kalachnikov n’est pas à chercher au-delà des 400 mètres.
D’autre part, une balle amie n’est absolument pas celle de l’ennemi mais celle provenant de l’ami. Qu’elle soit par volonté ou inadvertance à la suite d’un incident par imprudente manipulation d’une arme à feu.
S’agissant de l’extraordinaire munition de la ballade, on dirait apparemment qu’elle fut plus perforante que toutes les autres. Même nettement plus puissante que celles de 12,7 mm, de 14,5 mm, etc. voire plus tranchante qu’une roquette anti-char (RPG7) pour transpercer par l’arrière toute l’épaisseur métallique de la masse d’un solide certainement ultra-blindée sur commande particulière plus que très spéciale. Etant en mouvement et déjà très éloigné dans la nuit pur qu’enfin ce char très évident s’échoue empêtré dans les entrailles du conducteur. Beaucoup plus profondément que les autres mensonges. Raison pour laquelle le véhicule intact fut subtilisé aussitôt voire vite transformé en pièces détachées made in arrivage.
Nation ignorée et Etat absent
C’était donc bien au pays des mystères où l’impossible n’existe jamais chez nous et pas ailleurs cet événement inédit. Il n’est qu’un échantillon d’un patrimoine de stupidités hautes et innombrables bavures dignes du toupet des vieux lascars du Far west.
Aussi, à la différence des pays du monde à la suite d’incapacité très grave d’un guide, la nation fut hermétiquement ignorée. Aucune adresse officielle solennelle de qui ? Personne. Pourtant c’était bien et toujours le droit du peuple de savoir et le devoir de ceux qui en gèrent les affaires.
Quant à l’Etat, le grand absent avec tous ses « fonds » il était parmi la famille au chevet de quidam à BERCY. Malgré que le patient était entièrement pris en charge par la très généreuse prévenante et grande famille hexagonale.
Le bobard de vaine pâture
Quant à la vilaine comédie télévisée de l’officier tristement ridiculisé par son rôle ‘manipulé’, de sentinelle en guet devant son unité, ce n’était qu’un bobard de vaine pâture. Quand il affirmait sous encadrement très attentif avoir planqué son genou et tiré pour pouvoir l’identifier. Parce que tout simplement il ne révélait qu’une triste magouille de bricolage foncièrement inculte, immoral, incohérent et digne d’un amateurisme incontestablement bédouin. Parce que très exactement ce n’était absolument pas cet officier qui avait mis en joue le nuitard superman mais sûrement l’un de ses pairs s’acquittant d’une dette morale déshonorante.
L’agonie de Napoléon
Enfin, comment peut-on admettre qu’un homme comme tout humain très dangereusement blessé avec des balles dans le dos et l’abdomen ; souffrant d’hémorragies très graves, internes et externes et de douleurs très aigues et profondes arrive-t-il à conduire un véhicule sur plus de 40 km. Vraiment sous l’effet vertigineux d’alanguissement pour atteindre un hôpital particulièrement enclavé en plein milieu de la capitale et son désordre connu très encombrant. Très exactement comment sans le moindre vertige, sans se tromper d’itinéraire sans le moindre choc même pas une déportation en tenue de route. Sans perte de connaissance.
C’était précisément dans cette situation d’agonie très avancée que l’homme, qu’aucun poste de contrôle routier n’avait vu ni entendu passer, ne pouvait absolument et logiquement déboucher que du voisinage immédiat de l’hôpital. Pour pouvoir y parvenir juste un bout d’instant avant de dévisser son billard.
Brahim Ahmed Mamady