La Mauritanie et l’Union Européenne (UE) ont décidé de proroger le protocole issu de l’Accord de Pêche pour un Partenariat Durable (APPD) les liant sur une période d’une année au maximum à compter du
16 novembre 2019, selon une annonce faite mercredi par un document de la délégation européenne. Les 2 parties mettront à profit l’intervalle novembre 2019/novembre 2020 pour la signature d’un nouvel accord de 4 ans.
L’accord devant arriver à expiration en novembre 2019, rappelle-t-on, avait été signé en juillet 2015.
Le document provisoire « permettra la poursuite des activités de pêche des opérateurs de l’UE dans les eaux mauritaniennes à partir du 16 novembre 2019.
Les 2 parties se sont mises d’accord sur une procédure dérogatoire exceptionnelle pour remédier aux éventuels blocages aux frontière lors du transport à l’exportation de poissons L’accord signé en juillet 2015 et entré en application quelques mois plus tard, autorise la flotte européenne à pêcher dans les eaux mauritaniennes « des crevettes, des poissons démersaux, le thon et les petits pélagiques à hauteur de 287.050 tonnes par an. Les européens versent sous forme de redevances une contribution financière de 61,625 millions d’euros par an, dont 57.5 millions d’euros pour l’accès aux eaux et 4,125 millions d’euros destinés au soutien aux communautés locales de pêcheurs et à améliorer la gouvernance des pêcheries».
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.