Les nombreux barrages des forces armées et de sécurité installés à la faveur de la crise post-électorale née du scrutin présidentiel du 22 juin 2019, ont été levés en plusieurs endroits de la capitale mauritanienne.
La levée de ces barrages est particulièrement visible dans la commune de Sebkha (populeuse banlieue Sud/Ouest) où étaient déployés des éléments du Bataillon de Sécurité Présidentielle (BASEP) et des unités de la gendarmerie nationale.
Le scrutin présidentiel du 22 juin 2019 en Mauritanie a été remporté au premier tour par Mohamed Cheikh ould Mohamed Ahmed Ghazouani, candidat de la majorité, ancien chef d’état-major, ex ministre de la défense et compagnon du président en exercice, Mohamed ould Abdel Aziz, depuis une quarantaine d’années.Ces résultats ont été contestés par les 4 candidats de l’opposition.
Le mouvement de contestation a eu pour conséquences quelques troubles isolés et de nombreuses arrestations à Nouakchott et dans certaines villes de l’intérieur.
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.