Les opérations de vote pour l’élection présidentielle du 22 juin ont démarré à Nouakchott, vers 7H. Pas assez de retard significatif dans les centres de vote. Seuls quelques lenteurs dans certains bureaux où les présidents ont voulu appliquer, à la lettre, des instructions de la CENI, à savoir procéder, après réception de la carte d’identité de l’électeur, à rechercher de sa carte dans une pile étalée sur la table, à la vérification sur la liste électorale, après lui avoir demandé son numéro, communiqué aux représentants des candidats, avant ensuite de lui donner le bulletin de vote, ce qui peut prendre du temps. Le bureau N° 3 du CFPF de Tevragh Zeina, situé près du CC des jeunes filles a fait râler beaucoup d’électeurs, à cause de ses lenteurs. D’autres présidents raccourcissent cette procédure, ce qui a permis aux électeurs de voter rapidement et rentrer chez eux.
Mais la principale question que nombre d’électeurs, venus accomplir leur devoir civique, se sont posés dans les rangs au centre de vote du CFPF et du CC des jeunes filles de la capitale est de savoir si ces corps militaires et paramilitaires votent librement ou non. les gendarmes, les policiers et les gardes, ayant défilé devant les bureaux de vote étaient convoyés et accompagnés par leurs supérieurs pour voter. En faisant voter les corps habillés le même jour que les autres citoyens cela réduira-t-il la pression de leur hiérarchie ? Difficile à confirmer !
Deux autres faits à signaler : la détermination des électeurs à voter pour leur candidat, pour ce faire, ils ont installé des piquets devant des centres de vote pour orienter les populations, en leur indiquant leur bureau de vote et la bonne case à cocher, et la présence de forces de l’ordre aux abords de certains bureaux de vote