IV) Justice sociale : « Prendre conscience de l’ampleur de la fracture sociale et lancer un programme vigoureux de réduction des inégalités »
Force est de reconnaître aujourd’hui la profondeur de la fracture sociale que connaît notre pays, à tel point que le contrat social semble au bord de la rupture. Les responsables politiques doivent en prendre conscience et s’atteler à résorber cette fracture, sans quoi nous risquons d’assister à une véritable implosion sociale.
Certes, des stratégies et des politiques sont périodiquement lancées sous l’égide des institutions internationales, mais la mauvaise gestion rend bien souvent ces politiques peu efficientes.
On assiste souvent au même syndrome de captation d’une partie importante des ressources au profit d’intérêts occultes et de groupes d’influence, qui détournent à leur profit les projets et les investissements. L’État devra donc, s’il veut assurer convenablement sa mission, mettre fin à ces pratiques et créer des dispositifs de solidarité nationale et de redistribution pérennes.
Une politique de redistribution à même de concrétiser une véritable répartition des richesses et de restaurer la cohésion sociale, devra « irriguer » les domaines essentiels : éducation, santé, action sociale, économie. Elle devra également utiliser plusieurs leviers : accès égalitaire à la même éducation pour tous, protection sociale, accompagnement des jeunes, réduction du chômage, …
Même si des progrès ont été accomplis notamment dans l’intention de panser certaines blessures du passé, avec en particulier les opérations de l’agence TADAMOUN, beaucoup de chemin reste à parcourir pour arriver à plus d’équité et de justice sociale. Il faudra pour cela des programmes plus vastes et plus profonds visant la protection des plus vulnérables et l’amélioration des conditions de vie des franges les plus défavorisées.
Le rôle des élites au pouvoir est aussi de rendre aux concitoyens la fierté d’être Mauritaniens et de renforcer l’adhésion à l’Etat. Cela ne saurait se faire sans une meilleure affirmation de l’Etat au travers de ses missions essentielles et une volonté réelle de répondre aux attentes des populations et à leurs aspirations légitimes. Cela ne saurait se faire sans affronter les exclusions et les injustices accumulées au fil de l’histoire, en particulier les survivances de l’esclavage et les discriminations de toutes sortes.
La situation exige un dispositif audacieux de réduction des inégalités, qui peut se décliner de la manière suivante :
1) Elaboration d’un plan de réduction du chômage pour revenir à un taux décent. Afin d’éradiquer ce fléau, il nous faudra agir en profondeur et agir de manière ciblée. En dépit des indicateurs officiels affichant un recul de la pauvreté au niveau national, le chômage touche davantage les couches défavorisées de la population, entretenant et aggravant leur paupérisation. A titre d’exemple, promouvoir des coopératives d’économie sociale et solidaire et lancer dans l’immédiat un appel à projets (objectif : 1000 projets impliquant chacun 10 personnes) dont le lancement sera amorcé au travers de la Zakat dont la collecte sera institutionalisée comme abordé ci-dessous en §5.
2) Un« Empowerment » des composantes ayant été victimes d’injustices ou marginalisées au cours de notre histoire. Autrement dit, il s’agit de concevoir et mettre en œuvre une politique de discrimination positive en faveur notamment des Haratines, compte tenu des injustices et des exclusions que cette composante a pu subir par le passé. En particulier, une action spécifique en faveur des zones dites « Adouaba » doit être menée afin d’y réduire drastiquement la pauvreté (viser une réduction de 70% en 10 ans du nombre de personnes sous le seuil de pauvreté), y assurer l’accès à l’eau potable, au gaz de cuisson, à l’électricité, aux services de santé de base et à un enseignement public de qualité, sans oublier la lutte contre la déscolarisation dans ces zones, qui est trop souvent liée au travail des enfants obligés de participer à la subsistance de leur famille en extrême pauvreté.
L’urgence d’une telle politique est d’autant plus forte qu’il nous incombe de stopper la reproduction de ces inégalités et de garantir les meilleures conditions de vie à tous nos concitoyens.
3) Lutter contre l’inflation et améliorer le pourvoir d’achat des familles, en agissant sur le « panier de la ménagère » et sur la grille des salaires. Dans la même optique, il faudra revaloriser les pensions de retraite (aussi bien des retraités du public que ceux du privé). Pour beaucoup de nos concitoyens, la mise à la retraite est vécue comme une véritable épreuve. Il ne sera plus admissible que le passage à la retraite rime avec appauvrissement.
4) S’atteler à la question foncière sous tous ses aspects, qu’ils soient économiques, culturels ou juridiques, afin de concevoir et mettre en pratique une réforme concertée qui facilite l’accès des plus fragiles à la propriété foncière y compris des terres agricoles.
5) La mise en place de ces mesures exige des ressources nouvelles :
i) Instituer une organisation de la collecte et de la redistribution de la Zakat, pouvant recevoir la Zakat de l’intérieur du pays, mais aussi de l’extérieur du pays (notamment nos concitoyens expatriés). Une telle institution sera supervisée par un Conseil de surveillance crédible et pilotée par un comité de gestion irréprochable (avec observateurs internationaux).
ii) Création d’un impôt sur la succession des « super-riches ». En Mauritanie, ce seraient à peine un millier de fortunes familiales qui détiennent plus de 70% des richesses privées. Face à cette grande inégalité sociale, il est possible de réfléchir également sur la faisabilité d’un impôt exceptionnel sur les grosses fortunes et/ou sur les grandes entreprises pour alimenter un fonds d’urgence nationale.
V) Santé : « Assurer à l’horizon 2025 une véritable couverture de santé universelle et un accès de tous à des soins de qualité »
La performance du système de santé de notre pays est, selon l’OMS, sensiblement freinée par l’insuffisance quantitative et qualitative des professionnels de santé et le déséquilibre dans leur répartition à l’échelle nationale. Une inégalité de l’accès aux soins de santé entre zones urbaines et rurales dont témoignent les chiffres: plus de 75 % du personnel médical du pays est concentré à Nouakchott et Nouadhibou.
Sur le front des résultats, et malgré les efforts entrepris, on est resté loin de l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) relatifs à la santé à l’horizon 2015. En témoigne, le ratio de la mortalité maternelle dont la baisse n’a pas pu atteindre la limite fixée (plus de 500 décès maternels pour 100.000 nouvelles naissances, au lieu d’une limite escomptée à 300).
Par ailleurs, compte tenu de la faiblesse du cadre réglementaire et de la régulation, et d’un certain laisser-aller du Ministère de tutelle, le système privé continue de mener une concurrence déloyale au système de santé public.
En effet, si le système privé de soins a connu un accroissement remarquable (précisément dans les grands centres urbains : Nouakchott, Nouadhibou et Kiffa), cela s’est fait au détriment du système public qui a vu ses ressources humaines (professionnels de santé fonctionnaires de l’Etat) phagocytées par les structures sanitaires privées.
Cette situation a largement contribué à la dégradation de la qualité des prestations du secteur public. Aussi, si nous souhaitons préserver notre système de santé, il nous incombe d’organiser une régulation plus efficace du secteur privé et de garantir une véritable complémentarité avec le secteur public.
Dans cette optique, il est également urgent de pallier l’indisponibilité des médicaments essentiels, jugée critique à ce jour. Des ruptures de stocks sont fréquemment enregistrées, à l’instar des antibiotiques, qui font défaut dans la plupart des structures sanitaires. Au vu des capacités limitées de la CAMEC (le principal importateur en la matière), l’accès aux médicaments ainsi que les consommables et les dispositifs médicaux est loin d’être assuré sur l’étendue du territoire, à des prix abordables. D’où le trafic de faux médicaments et de produits contrefaits et de basse qualité.
La proposition d’« assurer à l’horizon 2025 une véritable couverture de santé universelle et un accès de tous à des soins de qualité », pourra s’articuler comme suit :
1) En priorité, il nous faudra assurer l’accès de tous à des soins de qualité
Nous pouvons nous inspirer de l’expérience de pays modestes qui ont su développer un excellent système de santé (citons, par exemple, le cas de Cuba) basé sur les compétences de leurs ressources humaines médicales et sur les soins de proximité. Pour cela il sera nécessaire de :
- développer des infrastructures de santé de base dans tout le territoire et réhabiliter les structures existantes (centres de santé, dispensaires). C’est de cette manière que nous garantirons un maillage décent du territoire et assurant une certaine équité dans les services médicaux à la population.
- rééquilibrer la répartition des ressources humaines entre les différentes régions et localités du pays en utilisant des stratégies plus efficaces de motivation du personnel (notamment en termes d’équité dans la gestion des carrières, dans les affectations et dans l’attribution des primes de risque et d’éloignement). Cela ne pourra se faire néanmoins sans assurer une sécurité optimale pour les professionnels. C’est de cette manière que nous pourrons consolider une carte sanitaire, validée par les professionnels de santé et approuvée par nos concitoyens.
- Etendre les capacités en formation de base : C’est en développant la formation (et ce, quitte à faire venir des experts étrangers) que nous pourrons combler le déficit actuel (à la fois quantitatif et qualitatif) des ressources humaines en santé. Il nous faudra former suffisamment de médecins, d’infirmiers et techniciens de santé dans les prochaines années ; mais également proposer une formation continue exigeante des personnels de santé, notamment en prévention, hygiène, nouvelles approches thérapeutiques, sans oublier les rappels périodiques des aspects déontologiques…
2) Améliorer l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement et les mécanismes de distribution et d’utilisation des produits pharmaceutiques, tout en visant l’autonomie concernant les médicaments essentiels.
C’est ainsi qu’on pourra garantir l’accès des populations à des produits médicaux essentiels de qualité, à un prix abordable et les protéger contre le trafic de faux médicaments et de produits contrefaits et de basse qualité, voire dangereux.
Les capacités de la centrale d’importation (CAMEC) devront donc être améliorées aussi bien sur le plan managérial que sur le plan opérationnel afin de doubler à court terme les volumes traités et de continuer la progression en bonne adéquation avec les besoins de tout le territoire (en médicaments, réactifs, consommables, vaccins et autres produits).
Il convient également de favoriser l’émergence de « laboratoires pharmaceutiques » mauritaniens pour la fabrication et le conditionnement des médicaments les plus courants (paracétamol, aspirine, antibiotiques les plus utilisés). Ces unités produisant des comprimés à partir de poudres importées, rentrent tout à fait dans les capacités locales, mais devront répondre aux normes drastiques du secteur pharmaceutique.
Dans le cadre de la lutte contre le trafic de faux médicaments, il nous faudra instaurer des inspections systématiques, des contrôles rigoureux et imposer des sanctions dissuasives. Il conviendra également d’identifier les principales provenances des médicaments de contrefaçon et coopérer avec les pays impliqués et avec l’OMS afin de démanteler les filières.
3) Accélérer la marche vers une véritable couverture médicale universelle, jalonnée d’étapes concrètes et évaluables, selon les préconisations de l’OMS, afin de garantir aux couches de population les plus vulnérables la prise en charge des soins et services de santé. Ainsi, nous protégerons l’ensemble des individus des risques liés à la santé publique et de l’appauvrissement attribuable à la maladie.
4) Mettre à niveau les hôpitaux : Pour ce faire, plusieurs types d’action s’imposent : adopter et appliquer une charte pour le respect des droits du patient, améliorer la qualité de l’accueil et surtout la qualité des soins, opérer une meilleure allocation des ressources, assurer une meilleure disponibilité des médicaments ainsi que des équipements biomédicaux optimaux, tout comme l’entretien et la maintenance des moyens hospitaliers.
5) Mettre en place de véritables services d’urgence dotés de moyens de sauvetage et d’évacuation, afin qu’ils puissent intervenir efficacement et au plus vite dans les situations critiques : l’étendue de Nouakchott nécessite au minimum un hélicoptère dédié, ainsi qu’un petit avion d’évacuation sanitaire des régions éloignées (Hodh par exemple).
De même, il nous faudra rendre plus efficients les services de réanimation afin d’offrir à nos concitoyens la compétence, la réactivité et la sécurité dans leur prise en charge, a fortiori dans ces moments critiques où leur vie dépend de cette efficacité.
Enfin, les soins d’urgence doivent être entièrement couverts par la CNAM et ne doivent en aucun cas être conditionnés par un prépaiement par le patient.
6) Mettre en place un cadre pour la bonne gouvernance :
- Assurer une gestion rationnelle des ressources allouées à la santé et accentuer la recherche d’une meilleure efficacité de la dépense,
- Renforcer l’éthique médicale par des cours de déontologie dans les écoles de santé ainsi qu’à la faculté de médecine. La déontologie, c’est aussi le respect des horaires et des missions pour lesquels le médecin est rémunéré. C’est aussi la lutte contre le détournement, la sacralisation du « bien commun » et la sauvegarde des outils de travail. Abandon de poste, absentéismes, doivent également être éradiqués des établissements publics.
- Développer la complémentarité entre cliniques privées et organismes publics et s’opposer à la concurrence déloyale, qui consiste à happer illégalement les ressources publiques.
VI) Développement économique : « Concevoir et implémenter une stratégie authentique de développement et de diversification de l’économie »
L’économie Mauritanienne s’est pratiquement limitée, jusqu’à présent, à une « économie de rente » basée sur l’exportation des matières premières brutes, limitant ainsi la valeur ajoutée interne et plafonnant les retombées en matière d’emploi, avec de surcroit une forte vulnérabilité aux variations conjoncturelles des marchés et celles des niveaux de production. Le capital privé national reste, quant à lui, largement orienté vers des secteurs non productifs.
Pour sortir de ce schéma, il incombe à l’Etat d’adopter une stratégie qui diversifie l’économie, encourage la prise de risque et crée les conditions d’une plus forte attractivité de l’investissement dans les secteurs productifs.
Nous avons certes la « stratégie de croissance accélérée et de prospérité partagée - SCAPP 2016-2030 » engagée sous l’impulsion de la banque mondiale, qui permet aux autorités de mettre en avant l’existence d'une stratégie nationale de développement à long terme.
Il convient toutefois de tirer les enseignements des stratégies et programmes précédents (CSLP) dont l'efficacité de la mise en œuvre a été fortement limitée, entre autres, par la faiblesse des capacités techniques et l’insuffisance des ressources financières, mais aussi par la faiblesse de la gouvernance économique et la déconnexion entre la programmation et l’exécution, selon l’appréciation même de la banque mondiale.
Il faut admettre que la faiblesse du contrôle par la société civile et par les médias sont tels que trop souvent, l’on se contente de l’effet d’annonce ou encore du quantitatif au détriment du qualitatif et ce dans pratiquement tous les secteurs ; on assiste par conséquent à la prolifération de « plans d’actions » qui relèvent, parfois, davantage de la propagande que de l’action concrète, conséquences du mépris qui a pu, dans certains cas, caractériser l’attitude du pouvoir et des élites à l’égard des citoyens.
Aujourd’hui, notre pays mérite d’abord un changement profond de l’attitude des gouvernants envers la population. Notre pays mérite aussi une alternative aux « stratégies-alibis », ces dispositifs superficiels qui n’ont d’autres velléités que de satisfaire les exigences des institutions monétaires internationales afin de justifier de nouveaux crédits des bailleurs de fonds.
Il nous faut donc une stratégie authentique et mobilisatrice, qui devra être la résultante d’un travail de fond et d’une grande concertation citoyenne sur les objectifs et priorités du développement.
Cette stratégie devra être mieux déclinée au niveau sectoriel avec des plans d'action réalistes et surtout pilotées par des équipes compétentes et dévouées.
Il convient également de la décliner au niveau régional, et permettre à chacun des conseils régionaux créés récemment de se doter d’un plan de développement régional cohérent avec la stratégie nationale, de se l’approprier et de mettre progressivement en place les moyens pour en assurer la mise en œuvre.
De telles orientations ne pourront toutefois porter leurs fruits, que dans le cadre d’une « économie politique » qui nous est propre, prenant en compte nos spécificités (humaine, territoriale, sociale, historique,…) pour nous redonner un choix plus autonome de nos priorités et des déterminants de la répartition des investissements publics tout en maîtrisant les grands équilibres macroéconomiques. Une « économie politique », qui, tout en maintenant le cadre libéral, récuse le capitalisme sauvage et consacre une doctrine de la croissance dont les fruits doivent véritablement bénéficier à tous.
La stratégie préconisée visera, parmi ses éléments essentiels, à :
1) Diversifier l’économie et renforcer la compétitivité de notre pays et sa performance économique de manière à réduire sa dépendance extérieure.
Dans le même temps, vu notre retard sur le plan des infrastructures (de santé, d’éducation, mise à niveau des grands axes routiers, création d’ouvrages côtiers et autres travaux publics), une politique de relance par les travaux d’infrastructures doit être poursuivie tout en mettant en place les dispositifs garantissant une gestion transparente et un pilotage efficient des projets.
2) Relever le défi de la création de la valeur ajoutée, en particulier en s’orientant vers plus de transformation des ressources naturelles. Il convient de privilégier les investissements industriels permettant de satisfaire une partie croissante des besoins locaux, alimentaires ou autres.
Il faudra pour cela, faciliter l’accès à l’énergie et au capital pour les industries de transformation, mais aussi agir sur la formation d’une main d’œuvre qualifiée.
A titre d’exemple, développer la pelletisation du fer grâce aux nouvelles ressources en gaz aurait pour avantage de créer des emplois et de contribuer à résorber le chômage massif, dont pâtissent en particulier les jeunes.
3) Encourager les initiatives des jeunes et faciliter leur entrée dans les secteurs productifs, à l’instar de celui de l’agriculture ou celui de la pêche, des secteurs vitaux et porteurs pour la Mauritanie.
4) Améliorer la gouvernance économique notamment via le renforcement des capacités de conception, de planification et de mise en œuvre, mais surtout de suivi et d’évaluation des politiques publiques. Ce qui nécessite de se doter d’outils d’aide à la décision s’appuyant sur une production statistique de qualité basée sur des systèmes d’indicateurs pertinents. Pour ce faire, il est nécessaire de prendre en considération non seulement des indicateurs de processus mais également les indicateurs d’impact. Ces outils serviront également comme base de la planification stratégique de développement.
5) Donner une forte impulsion au développement du secteur de la pêche et accélérer son intégration à l’économie nationale.
- afin de prendre une part plus importante de la valeur face à l’effort de pêche des puissances étrangères (Chinois, Européens, etc.), il nous faudra étendre et moderniser notre flotte nationale (navires de pêche côtière et de haute mer), disposer de capacités plus importantes de stockage, de traitement et de congélation et former davantage de marins pêcheurs et de membres d’équipages.
- accélérer la « mauritanisation » de la chaîne de valeur en instaurant des mesures incitatives (fiscales, facilités logistiques, etc) pour favoriser l’investissement dans les unités de transformation des poissons (conserveries de sardines, anchois, etc.)
6) Assurer une intégration plus forte et plus rapide du secteur pétrolier à l’économie nationale et s’en servir comme véritable levier du développement économique et social (développé spécifiquement dans la section suivante).
A suivre