Il était une fois alors, maintes fois de suite ; puis bien après ; et, sous peu de temps ; au pays très célèbre des subterfuges tant rectificatifs, une énième autre fois encore… Un putsch « sincèrement » déguisé, à la medvedevienne, assez grossier et travesti. Ce sera un fantasme de richesse, au grand dam d’un peuple « distrait et godiche » ; de l’éthique des Etats civilisés ; des préceptes des nations démocratiques ; garantissant l’alternance non contournée et crédible. Certes, nous sommes habitués à avaler tout ce qu’on nous ‘’foutait’’ dans la gueule : coups de toutes sortes ; excès et abus, injustices flagrantes ; vipères, stupéfiants, insultes, mensonges, poubelles, produits périmés, dérives autoritaires, gaspillages, etc… etc…
Puisque, peuple de candides ignorants ! Cette fois-ci est différente, les nigauds auront à ingurgiter plus rêche et indigeste ! Une géante incarnation de VISHNOU, l’énorme porc-épic MEDVEDEV, le manitou hindou ???
Nos héros, anciens putschistes, s’y sont mis très tôt : la fée du logis étant déjà choisie… l’Etat dans toutes ses institutions ; domestiqué et asservi…
Les enturbannés du profond désert en perdition par quête identitaire désespérée, en bonus. La fameuse marque de fabrique rodée à perfection, et bien lubrifiée pour arrondir les résultats… Surtout et c’est plus important, les mauritaniens niais et prosternés patinent encore en l’ère de la majebat el koubra. Sous régime d’indigénat où tout est permis… Aussi, tous les centres de gravité, potentiellement déplacés « outre-confins » Est et Nord-Est avec dominante (T)… Toutefois, la mascarade en vue ne sera qu’une forme évidente et plus qu’insolente de commémoration nostalgique du 41ème prochain 10 juillet ??? Anniversaire qui marque la tragique et perpétuelle perdition du pays dans le bourbier de l’illégitimité éternelle… d’autre part, la hantise de la prépotence acharnée incite certains individus à rêver excessivement…
C’est d’ailleurs une qualité humaine et sport salutaire pour l’esprit et la santé. Mais attention, le plus pieux des songes ne parviendra jamais à rassembler les éclats fossilisés et retrogradés en calcaire des poteries décomposées de la défunte MEJABAT… Il faudrait donc et, d’urgence, revenir à soi et siroter une tisane très chaude… pour découvrir que la nébuleuse contrée n’appartient nullement pas au sous-règne amibien des protozoaires ; dont le pouvoir régénérateur est exceptionnel. Cependant que notre deuxième république qui n’est encore jamais là, est plus légitime et digne d’un souci beaucoup plus patriotique… plutôt qu’un bon dans le vide immémorial de l’antiquité primitive du monde.
Aussi, les ardentes ambitions chimériques, assez erronées, ne sont malheureusement qu’inopérantes. Pour ne jamais parvenir à convaincre et raviver les détritus irrécupérables des roches sans textures… en une époque de colère virulente et endémique, soutenue par un ras-le-bol de dégoût populaire universel sur fond de « dégagisme » irréversible et généralisé…
D’autre part, nos richesses incommensurables et inépuisables n’ont servi, malheureusement, qu’à nous appauvrir et nous asservir davantage, sans scrupule ni égard au mal dans le bien de nous tous. Au total, dirait-on alors, que les aïeuls et autres aèdes de notre antique tradition orale avaient, très tôt, prévenu par analogies bien inspirées les déconvenues et déboires que nous vivons depuis belle lurette.
En effet, nos très sages parents, pour distraire leurs enfants, aiguiser leurs reflexes prémonitoires et leur indiquer des esquisses et points de repères utiles, leur racontaient de très belles histoires édifiantes. Ce fut alors la fabuleuse et grande école de la vie qui inculquait la morale indélébile des règles de l’existence, de la patience bénéfique et de la solide expérience avérée…
Donc, des contes, fables, légendes et autres merveilles très populaires dans le monde rural. Tant de récits-références qui éclairent, de tout temps, le dessous dissimilé des choses. En exemple, l’assaut très célèbre des vautours, à chaque passage renforcés de ‘’un’’ et qui s’esquivent tour à tour dérobant, chacun un biscuit (kisre) au bec. Donc, un conte jamais achevé qui entame la curiosité des marmots par le sommeil, tout en leur évitant la nuit blanche. Ils ne retenaient alors que les deux premières dizaines du décompte jamais à terme. En plus de l’image du plumage « uniforme » des charognards emportant les galettes ; (LEKSOUR). Actuellement gaillards, ces mêmes individus découvrent amèrement qu’il ne s’agissait guère des croquettes sarakollés ; mais des monumentaux et inestimables gâteaux des ressources dérobées. Qui appartiennent légitimement et manquent cruellement à tous les mauritaniens.
Aussi, la très significative leçon dont l’anecdote met en scène le très rusé chacal (d’hib) et son éternel dupe (gabounn) l’hyène. Il avait bien attaché ce dernier à sa place, lui accordant enfin, après tant de supplications, le privilège de goûter un coup au traitement copieux que ‘’lui réservaient les très généreux bergers’’ (el guendayé). Le félin avait bien pris la poudre d’escampette. Découvrant alors le très recherché GOURVAVE bien ligoté à la place de leur prisonnier, la hargne des pâtres fut plus qu’irritée. CHERTATT encaissa alors le double châtiment de deux vieilles rancunes pour déprédations graves et répétées, majoré de celui de leur grande déception et leur incroyable surprise… Cette légendaire astuce peut très bien être peut-être, elle aussi, une similitude croyable à bon droit. On ne sait jamais si ce n’est une panacée que justifie un sauve-qui-peut pour se dérober d’un supplice prévisible et poussé à l’extrême, tel un crucifiement digne des larrons tristement immolés en même temps que le Christ.
Brahim ould Ahmed Memadi