Malgré les déclarations d’intention et quelques candidatures déjà connues, tous les indicateurs laissent penser que celle de Sidi Mohamed Ould Boubacar sortirait du lot, dès l’instant où les paramètres d’évaluation à ce sujet seraient lisibles et arithmétiquement abordables.
Les raisons de l’avance, déjà nettement perceptible de Ould Boubacar sur les autres candidats, notamment celui du pouvoir en place, tiennent d’abord aux critères objectifs de comparaison entre les postulants. Critères qui, au demeurant, font jouer le rapport qualité/ crédibilité/faisabilité de la promesse électorale.
Elles tiennent ensuite à la manifestation de certains phénomènes de psychologie de masses, dont la compréhension est à rechercher du côté du ras-le-bol collectif, du y’en-a-marre de la jeunesse et de l’absence de toute perspective de résorption des crises qui marquent, depuis quelques années, le pays tant au plan politique, que social et économique.
L’engouement spontané pour Ould Boubacar, de grands partis politiques, de la jeunesse, du prolétariat dans ses divers segments, des cadres, des professionnels libéraux, d’officiers supérieurs, d’intellectuels, des femmes et des sans voix des grands centres urbains, de la vallée, de l’Aftout et jusqu’aux lointaines dorsales de l’Adrar, de Tichit et de Oualata, offre déjà un schéma, on ne peut plus clair, sur les intentions de vote et préfigure d’une dynamique nationale en faveur de ce candidat rassurant.
Avec Ould Boubacar l’espoir, évanescent il y a encore quelques semaines, d’une transition pacifique est désormais permis, même si le spectre des entités réfractaires à toute évolution dans le pays, continue de planer sur la transparence du vote.
Avec Ould Boubacar, le projet d’un sursaut national, inhibé depuis plus de quatre ans par un troisième mandat, renaît des cendres des déceptions de notre peuple et de celles des privations et restrictions auxquelles ses élites sont astreintes depuis une décennie.
Avec Ould Boubacar, le rêve d’une Mauritanie plurielle, appréciable aux seules valeurs universelles et obéissante aux normes républicaines de la séparation des pouvoirs, est à portée de main. Il ne tient cependant qu’aux mauritaniens de le réaliser en se rangeant derrière ce candidat, qui cristallise les ambitions que chacun d’entre nous porte pour le pays.
En économiste compétent et expérimenté, faisant autorité dans le domaine de la gouvernance, Ould Boubacar saura redresser l’économie en palliant à ses déséquilibres structurels et conjoncturels et renégocier, sous le sceau de l’urgence, les conventions donnant aux multinationales la haute main sur nos ressources, notamment minières, halieutiques et énergétiques.
Avec Ould Boubacar, la rupture d’avec plus de 40 ans de pouvoir militaire, se justifiant à la seule aune de la puissance et de la répression, sera consommée. Les ressorts économiques, tels qu’analysés par le célèbre économiste Français Emanuel Martin, seraient libérés. Les conditions du rendement optimal de l’Etat et de ses administrations seraient réunies. L’école républicaine prendra le pas sur une libéralisation qui ne dit pas son nom et qui traduit les appétits financiers d’une corporation <<d’enseignants>> aveuglés par l’appât du gain facile.
Avec Ould Boubacar, nos médecins redécouvriront les vertus du serment d’Hippocrate…et nos politiciens, la nécessité de rompre avec celui, non moins connu, d’Hypocrite. Les mafias de l’Import/Export cesseront leurs funestes entreprises de contrefaçon, notamment sur les billets de banque, les médicaments et les pièces détachées.
Ave Ould Boubacar la justice sociale, l’égalité devant la loi, l’égalité des chances, l’accès universel à des services de base aux normes internationales, ne seraient plus de slogans creux destinés à la consommation populiste.
Ceci étant, il y a, par ailleurs, une idée que certaines sphères politiciennes tentent actuellement de faire valoir et qui consiste à présenter Ould Boubacar comme le candidat des islamistes, autrement dit, un extrémiste ou un terroriste en puissance.
Des messages de cette tonalité sont même élaborés et véhiculés par des ‘’idéologues’’ de l’UPR dans l’espoir qu’ils soient entendus par les ambassades occidentales accréditées à Nouakchott et synthétisés par les mécanismes de recoupement du renseignement du G5 Sahel.
Tout ceci repose sur le soutien du parti Tawassoul au candidat Ould Boubacar. Ces sphères vont déchanter puisque, de toute façon, traiter Tawassoul de parti Islamiste dans le sens contemporain et péjoratif du terme, équivaudrait à considérer la République Islamique de Mauritanie, comme un Etat confessionnel. Ce qui est loin d’être le cas.
Par leur connaissance approfondie du pays, les ambassades occidentales accréditées à Nouakchott connaissent la place qu’occupe la religion chez le mauritanien et savent que notre Islam, celui de la République et de Tawassoul, est source de tolérance, de pardon, de dialogue, d’acceptation de l’autre. Elles savent que la Mauritanie n’est ni l’Afghanistan, ni l’Iran, ni l’Arabie Saoudite mais qu’elle n’est aussi, ni la Suède, ni la Finlande, ni la Birmanie.
De par son cursus, Ould Boubacar ne saurait être réductible à l’avatar que l’on brandit pour faire peur aux occidentaux. Cet homme correspond au profil type apte à concilier l’ensemble des facteurs endogènes et exogènes, ayant une influence ou un impact sur les rapports de partenariat et de relations de la Mauritanie avec le monde.
En vertu de la liberté des peuples de disposer d’eux-mêmes et pour ne pas ramer à contre courant de l’aboutissement inéluctable de notre destinée nationale, nos partenaires occidentaux doivent le comprendre et accepter nos réalités telles qu’elles sont.
Nos partenaires occidentaux le savent d’ailleurs très bien, puisqu’au-delà des contingences de la géostratégie et des calculs de circonstances, les services d’intelligences occidentales, très actifs dans la sous région, savent déjà que Ould Boubacar est le choix du peuple et qu’au vu des enjeux et défis de la situation présente, il ne peut en être autrement.