L’élection au poste de vice-secrétaire général de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) à laquelle postule la mauritanienne Dr Fatimétou Mint Mohamed Saleck aura lieu, entre 20 octobre et le 7 novembre, à Pusan, une ville portuaire de la Corée du Sud. Et c’est justement en marge de cette réunion qui a donc démarré ce lundi matin qu’aura lieu l’élection au poste de vice-secrétaire général de auquel postule Dr Fatimétou Mint Saleck. La candidate de la Mauritanie va affronter le britannique Malcolm Johnson, le canadien Bruce Gracie, la polonaise Magdalena Gaj et le nigérian Shola Taylor.
De l’avis d’un bon nombre d’observateurs et experts, la candidate mauritanienne qui bénéficie de l’appui des pays arabes, de l’OCI et de certains pays africains, mais aussi d’une importante partie des intellectuels issus ses secteurs publics et privés dispose de réels chances pour passer le premier tour. A cet effet, la diplomatie mauritanienne s’est beaucoup démenée, et depuis quelques jours, une importante délégation mauritanienne séjourne avec la candidate en Corée du Sud. Elle multiplie les contacts de dernière minute pour accroître les chances de Dr Fatimétou Mint Mihamed Saleck de remporter la victoire. Le pays retient donc son souffle et prie pour la victoire de sa candidate.
Au cours de la réunion de Pusan, les plénipotentiaires de l’UIT, qui rassemble 193 pays, vont débattre entre autres thèmes, l’émancipation des femmes à travers les TIC, les problèmes liés aux fréquences radio et aux orbites des satellites ; la cybersécurité et la croissance partagée à travers les TIC, Ils vont également adopter un plan financier pour une période de quatre ans et élire les membres de l'équipe de direction de l'organisation ainsi que les membres du Conseil et les membres du Comité du Règlement des radiocommunications. C’est dire que cette rencontre permet aux pays membres de décider du rôle futur de l’organisation et déterminent en même temps sa capacité d’influencer et d’orienter l’évolution des TIC dans le monde.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».