C’est dans quelques mois que la Mauritanie va organiser une nouvelle élection présidentielle. Parmi les candidats éventuels, il y a l’ancien premier ministre Sidi Mohamed Ould Boubacar. Un homme doué de qualités humaines dont la modestie, la patience et la capacité d’écoute ne sont certainement pas des moindres. Technocrate bien formé, cet homme exceptionnel a gravi sans encombres tous les échelons où il a laissé partout où il est passé une impression d’un haut fonctionnaire honnête, intègre et humble dont la compétence et la moralité ont permis de promouvoir la technicité d’une part et la bonne gouvernance, d’autre part. Pour lui le respect de la chose publique et la sacralité des lois sont des vertus cardinales qu’il a toujours eu à l’esprit au cours de toute sa longue carrière d’administrateur financier, de premier ministre et d’ambassadeur. Homme vertueux, Sidi Mohamed Ould Boubacar est certainement l’un des plus grands connaisseurs de la Mauritanie. Son passage à la primature dénote de sa capacité d’apporter les solutions appropriées aux questions de fonds comme les problématiques de l’éducation, de la santé ou celles liées à la cohabitation communautaire et à la promotion de la justice sociale. Son expérience de haut commis de l’Etat ayant longtemps servi lui permet de cerner sereinement les besoins économiques et sociaux de tous les Mauritaniens et d’y apporter les solutions adéquates sans surenchère ni exagération. Jamais impliqué dans des histoires aux contours opaques, Sidi Mohamed Ould Boubacar constitue sur ce plan un choix profitable à la Mauritanie de pouvoir proposer aux Mauritaniens un homme propre qui n’a jamais accepté de se compromettre ni de s’aveugler par les postes juteux qu’il a pourtant occupés à des moments où les malversations de tous ordres étaient la règle. Sa formation, sa capacité d’analyse et son intégrité morale font de lui un candidat providentiel si tant est les Mauritaniens voudraient rompre avec l’amateurisme politique, l’improvisation dans les politiques économiques et l’exacerbation intercommunautaire qui menace dangereusement l’existence du pays. Il va sans dire que la justice sociale à travers un partage et un accès équitable des ressources nationales, la promotion de la démocratie à travers une véritable séparation des pouvoirs (Exécutif, Judiciaire, Législatif) et un assainissement économique dont la première garantie est la bonne gouvernance sont des conditions nécessaires pour asseoir un État de droit. L’application des lois nationales et le respect des conventions, chartes et traités internationaux constituent aussi un aspect non moins important de cet État de droit. L’ancien Premier ministre Sidi Mohamed Ould Boubacar, candidat providentiel à la présidentielle de 2019 fait de tout cela un socle sur lequel il fonde les grandes lignes de son approche de refondation du pays sur des bases solides capables de garantir la pérennité de la Nation dans la diversité enrichissante où tous les Mauritaniens vivent en paix et en sécurité.
Aichetou Kamara, activiste
Présidente du Réseau de Lutte Contre la Torture et les Traitements Dégradants et Inhumains (RECTTID)