Le 26 novembre 2019, le président d'IRA-Mauritanie et député national Biram Dah Abeid était évacué à l'hôpital de cardiologie de Nouakchott dans des conditions revoltantes par les autorités mauritaniennes. Le tollé qui s'est très vite propagé sur les réseaux sociaux à cause des images sortis instantanément de l'hôpital, fut le prétexte invoqué par les autorités sécuritaires qui retirent le patient de l'hôpital et le ramènent à la prison avant l'accomplissement des analyses indiquées. Monsieur Sidne, responsable sanitaire de la prison qui accompagnait Biram Dah Abeid, supplia le chef de peleton de la garde de lui donner le temps de terminer son travail, en vain. Néanmoins Sidna programma une deuxième sortie à l'hôpital pour Biram Dah Abeid dans le but de réaliser l'échographie du coeur pour permettre au médecin d'orienter les soins pour le patient. Il precisa à Biram Dah Abeid la matinée du jeudi 29 novembre 2018, pour la réalisation de l'échographie suivie de la décision du médecin.
A notre grande surprise, l'accompagnant sanitaire de la prison civile de Nouakchott, informe Biram Dah Abeid que L'administration pénitentiaire s'est opposé à sa sortie vers l'hôpital pour réaliser l'éxamen indiqué.
Ira-M tient le régime mauritanien pour responsable de toute détérioration de la santé de Biram Dah Abeid et réitère ses inquiétudes face à la haine viscérale que le dictateur Mohamed Ould Abdelaziz, ami et admirateur de Mohamed Ben Selmane (présumé instigateur de l'assassinat inqualifiable du dissident saoudien Jemal Ghashogui), voue aux président d'Ira-M et prix des Nations-Unies pour les droits de l'Homme.
Ira-M appelle à davantage de mobilisation nationale et internationale pour le soutien à Biram Dah Abeid.
La commission de la communication.
Hamady Lehbouss.
Le 29 novembre 2018.
Intiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste en Mauritanie.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».