Le partenariat CLIDEV-Afrique, en collaboration avec le Réseau Panafricain pour la Justice Climatique (PACJA) et le Réseau Panafricain des Médias sur les Changements Climatiques (PAMACC), a organisé mardi à Marrakech une journée de sensibilisation des acteurs des médias africains sur les enjeux vitaux liés à ce phénomène mondial.
Cette journée a été organisée en prélude à la 4ème Conférence Africaine sur les Changements climatiques (CCDA-IV), organisée dans cette ville du Sud marocain, dont le thème cette année est axé sur l’agriculture: « l’Afrique peut nourrir l’Afrique, dès à présent mettons nos connaissances sur le climat au service de l’action».
Cette édition est l’œuvre conjointe de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA), la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Commission de l’Union Africaine (CUA).
La journée préliminaire du mardi a permis la sensibilisation de plusieurs dizaines d’acteurs des médias venus de tous les pays d’Afrique sur les bonnes pratiques de communication existantes actuellement au sujet des enjeux climatiques.
L‘objectif de la démarche « est d’engager les communicateurs, experts et acteurs politiques dans le combat régional et mondial visant la conclusion d’un accord universel sur le climat en 2015 ».
Mais aussi les inviter à engager une large réflexion sur les défis et opportunités pour l’Afrique dans le lien entre le climat et l’agriculture.
Les hommes de médias du continent sont ainsi appelés à construire et maintenir une solide communauté d’intérêts « pour transmettre l’histoire du climat africain, en évolution rapide dans toutes ses nuances, sa complexité et sa richesse ».
Les professionnels des médias sont ainsi interpellés pour un véritable engagement en faveur d’un accord mondial sur les changements climatiques dans la perspective de l’année 2015, à communiquer pour cette cause au-delà d’un simple traitement suivi d’une diffusion neutre de l’information.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».