Selon le site Tawary, nos pèlerins vivraient actuellement en Arabie Saoudite dans des conditions dramatiques à cause du laisser aller total dont ils seraient l’objet de la part de la mission officielle. Certains pèlerins seraient même égarés et ne seraient pas encore retrouvés. D’autres souffriraient dans des conditions impossibles sur leur lieu de résidence. Une situation aggravée par le black out médiatique total entretenu par la commission qui prive les parents des pèlerins d’avoir de leurs nouvelles. Aussi, malgré les informations provenant des lieux saints faisant mention de la mort de plusieurs pèlerins mauritaniens, officiellement rien n’a été déclaré confirmant ou infirmant ces faits. La liste habituelle des pèlerins ayant subi des désagréments n’a pas non plus été publiée comme le font toutes les commissions officielles d’accompagnement. Certains milieux parlent même de la préoccupation de la mission mauritanienne à amasser les profits plutôt que de s’occuper à trouver des solutions aux problèmes des pèlerins.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».