L’absence du président Aziz à la grande prière d’Aid Al Adha, le dimanche 5 octobre nourrit des supputations à Nouakchott, la capitale mauritanienne. Certains observateurs ont expliqué son séjour prolongé à Paris par des problèmes de santé, ils avancent même que le Rais mauritanien aurait subi une intervention chirurgicale.
Mais se fondant sur une information publiée par le Journal en date du 5 octobre, le Calame est en mesure d’affirmer que le président mauritanien se porte bien. En effet, selon ce journal, le président mauritanien, président de l’Union Africaine mène, dans la capitale française, une activité diplomatique en direction de la tenue du sommet de la Francophonie de Dakar qui verra l’élection d’un nouveau président à la tête de cette institution internationale. Cinq prétendants à la succession du président Diouf se bousculent au portillon: Henri Lopes du Congo Brazzaville, Pierre Buyoya du Burundi, le mauricien, Jean-Claude de l’Estrac et l’équato-guinéen, Augustin Nze Nfumu en plus de la candidate du Canada. Et de l’avis des observateurs, tous peinent à faire l’unanimité du continent autour de leur candidature. L’absence de consensus autour d’une candidature unique du continent pourrait profiter à la canadienne d'origine haïtienne Michaëlle Jean.
Dans c’est donc dans ce cadre des efforts de recherche de ce consensus que le président mauritanien, président de l’Union Africaine a rencontré, ce 4 octobre à Paris, le candidat mauricien, Jean-Claude de l’Estrac. Cette rencontre qui est intervenue après celle avec le président français aura permis au candidat mauricien d’expliquer au président de l’UA sa vision du la Francophonie.
L’OIF est une organisation internationale avec 57 membres à part entière dont nombre de pays africains. La tradition veut que son secrétaire général soit issu d’Afrique, sans doute pour maintenir l’équilibre entre les différents continents représentés au sein de cette institution, dont le siège central se trouve dans la capitale française.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».