Une petite fille de 6 ans a été violée, ce samedi 4 octobre, par un homme âgé de 45 ans dans un quartier périphérique de Dar-Naim, a annoncé l’Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF). La victime a été amenée à l'hôpital de Nouakchott par la directrice du Centre d'accueil des victimes de l'esclavage et ses séquelles alors qu'elle saignait. Après avoir reçu les premiers soins, les parents sous la pression de quelques personnalités influentes ont retiré la plainte , en dépit de la forte insistance de la directrice du centre et les assistantes sociales afin que la famille maintienne la plainte. Mais la corruption et l'influence de la tribu ont pris le dessus, déplore l’AFCF, dans cette affaire surtout que le camp du violeur a sorti de l'argent et la famille pauvre n'avait pas le choix en particulier devant la fête de El Id. «Malheureusement ce genre de comportement des populations touchées par ce fléau de viol favorise l'impunité », s’indigne amérement l’AFCF.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».