Le Comité National Olympique et Sportif de Mauritanie (CNOSM) compte organiser des activités de promotion, pour soutenir le relais de la Flamme dont le passage virtuel, en Mauritanie, est programmé, le 6 juin de 8 à 16 heures, au stade Olympique. Les athlètes des différentes fédérations sportives affiliées au CNOSM prendront part à cet événement majeur. Le CNOSM encourage les jeunes sportifs mauritaniens à devenir porteurs de la flamme en ligne.

Les deuxièmes Jeux  Olympiques de la Jeunesse d’été auront lieu à Nanjing (Chine), du 16 au 28 août prochain. L’allumage de la flamme a eu lieu, le 30 avril dernier, à Olympie (Grèce). Cette cérémonie marque le début du relais virtuel, lequel offre, aux fans du monde entier, la chance de participer aux JOJ, via une application interactive, avant l'arrivée de la flamme en Chine, en août, pour le relais réel organisé en prélude aux Jeux .Le relais virtuel durera cent huit jours, avec 258 escales en ligne, y compris dans les 204 pays et régions qui participeront aux Jeux. L'application comporte de nombreuses fonctions visant à inciter les fans à être actifs, à en apprendre davantage sur les valeurs olympiques, ainsi que de nombreux jeux et activités amusantes. Ce relais d'un genre nouveau a pour objectif de diffuser les valeurs d'excellence, d'amitié et de respect, auprès des jeunes de la planète Terre, quels que soient la langue qu'ils parlent, le fuseau horaire et le pays où ils se trouvent.

 

La Mauritanie boycotte les JAJ

La Mauritanie n’a pas pris pas part aux deuxièmes Jeux Africains de la Jeunesse tenus du 22 au 31 mai, à Gaborone (Botswana), placés sous le signe du « sport, instrument de promotion de paix et de développement ». C’est l’incompréhension totale dans le milieu sportif national où l’on a du mal à comprendre le désintérêt des autorités – surtout du département en charge des sports – vis-à-vis de cette manifestation continentale.

Pourtant, la Mauritanie se devait d’y être d’autant plus fortement représentée que son chef de l’Etat préside aux destinées de l’Union Africaine. La Mauritanie s’est ainsi exclue toute seule de ces joutes, quand tous les autres pays du continent y ont participé. Pourtant, un courrier avait bel et bien été adressé, par le COSNM, il y a plus de deux mois, au ministère, quant à la participation de la Mauritanie. Il annonçait, précise notre source, une délégation de deux athlètes (une fille et un garçon), deux entraîneurs (homme et femme), présidée par un délégué du COSNM. Soit cinq personnes à prendre en charge, alors que la quasi-totalité des autres pays participent avec des délégations supérieures à vingt personnes. Toujours selon la même source, le courrier est resté endormi dans les tiroirs. Conscient de la situation, le président du COSNM avait profité de la visite de la ministre au siège du comité pour le lui rappeler et elle aurait pris l’engagement de prendre les mesures qui s’imposaient. Malheureusement rien n’a été fait, ni aucune raison officielle avancée à cette incurie, pas plus aux responsables du CNOSM qu’aux athlètes qui continuaient à se préparer. Ce seraient, dit-on, les absences, répétées, de la ministre et du secrétaire général (pour des missions à l’extérieur) qui auraient empêché le traitement du dossier.

Ce n’est pas une première. Lors des Jeux Islamiques, en septembre dernier, en Indonésie, le comité d’organisation avait fourni cinq billets, à la délégation mauritanienne, mais le ministère s’est montré incapable de fournir deux billets supplémentaires et les perdiems pour une délégation de sept. Idem lors de la première édition des Jeux Africains en 2010, au Maroc…

Pourtant avec l’octroi, au sport, d’un pour cent des recettes douanières, c’était, cette année, 1,2 milliard d’UM qui allait renflouer les comptes de nos différentes disciplines sportives. De quoi résoudre aisément le « problème » de la prise en charge des délégations mauritaniennes, lors des manifestations sportives internationales… En outre, la vente de 35 lots de la réserve foncière du Stade olympique, à raison de 100 000 UM le mètre carré, a généré un peu moins de 2 milliards d’ouguiyas. On se demande encore quel chemin tortueux aura emprunté cette manne financière…

On se souviendra, tout de même, que les JAJ-2014 de Gaborone ont regroupé quelque 2 500 athlètes de 54 pays africains, âgés entre 15 et 18 ans. Sans la Mauritanie, donc, ni un seul mauritanien… ça fait tache.