Détenu dans une prison de Nouakchott, Sidi Mohamed Ould Haidalla, fils d’un ancien chef de l’Etat mauritanien, refuse désormais de s’alimenter.
Une grève de faim par laquelle il proteste contre ses conditions de détention et la dégradation de son état de santé.
Il se plaint d’un isolement dans une cellule, avec l’impossibilité de sortir même pour accomplir les besoins élémentaires. Ce célèbre prisonnier déplore également « l’absence de soins alors que son état de santé se dégrade ».
Fin juillet, Sidi Mohamed Ould Haidalla a été extradé du Maroc vers la Mauritanie, après avoir purgé une peine de 7 ans de réclusion prononcée pour trafic de drogue.
Depuis lors, il est placé en détention préventive par la justice mauritanienne dans le cadre d’une enquête relative à une autre affaire de trafic de drogue qui avait défrayé la chronique en 2007.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».