« La force la plus puissante dans le monde d'aujourd'hui n'est ni le communisme, ni le capitalisme, ni la bombe H, ni le missile téléguidé — c'est le désir éternel de l'homme d'être libre et indépendant » (John F. Kennedy, Ancien Président des Etats-Unis d'Amérique.)
Monsieur le Président de la République sous votre présidence, la France, elle est sa voix, elle est inerte ! Hélas ! Qu’elle Misère ! Cela est contre la raison. La raison ne peut admettre cela. Monsieur le Président, notre âge est celui de l'angoisse et du trouble. Le monde est aux prises avec la tension. Le problème fondamental de notre âge qu'il a perdu l'équilibre entre l'aspect spirituel et l'aspect intellectuel de la vie. Le gigantesque progrès scientifique n'est accompagné que d'autant de pauvreté spirituelle et d'équivoque morale. " La guerre est au mieux une barbarie... seuls ceux qui n'ont jamais tué, ni entendu les hurlements et les gémissements des blessés, réclamant le sang, la vengeance et la désolation. La guerre, c'est l'enfer ", C'est en ces termes que le général américain de la guerre de sécession William Sherman décrivit ce fléau Chronique de l'humanité. Neville Chamberlain, premier ministre britannique de la première moitié du siècle déclara : en cas de guerre peu importe qui se prend pour le vainqueur, car nul n'est gagnant il n’y a que des perdants". Le drame du peuple Palestinien, et autour de la Palestine évolue d'heure en heure. La guerre et la famine pourraient dans les prochains jours condamner à une mort certaine la population de Gaza. Le sort de l'univers est peut-être en jeu et, en tout cas, celui des millions d'enfants, de femmes et d'hommes en Palestine. Il faudrait pourtant mettre un terme à cette aventure. Il faudrait être audacieux comme vous car vous êtes la clarté, la force tranquille mobilisatrice, un penseur analytique profond qui aime les gens, ouvert au compromis mais sachant défendre vos convictions. C'est bien ce qui fait votre force et qui vous rend si redoutable aux yeux de vos adversaires, monsieur le Président. Ne faut-il pas résister à cette pression, à ce totalitarisme où qu'il soit et sous toutes ses formes ? Résister, sûrement, mais il faut s'entendre sur ce que cela veut dire. Et c'est bien dans cet éclaircissement que devrait consister le rôle du Président des Etats-Unis d'Amérique. Mais la leçon qu'en tire aujourd'hui l'Amérique dans le Sud est particulièrement détestable : celle de la puissance sans la gloire. Le premier Ministre Israélien a fini par ridiculiser la Communauté Internationale. En faisant régulièrement semblant de céder sur des points mineurs sans jamais lâcher pour l'essentiel l'objectif qu'il s'était fixé. Car durant ces vingt dernières années, la vie humaine est plus forte que les dogmes et les Etats et qu'ainsi l'espoir résidait tout entier dans la durée de la paix, l'approfondissement qu'elle féconde, certes, c'est un choix délicat, moralement, intellectuellement, politiquement. Mais il faut choisir ! Le problème qui se pose ici et maintenant est celui de la paix. La stratégie Israélienne arrêtera-t-elle la terreur Palestinienne ? Réponse non- Ismael Heniya va-t-il désavouer ses militants ? Réponse non. L'Administration Trump peut-elle sauver la situation ? Si la situation empire, selon toute probabilité. Le Président des Etats-Unis d'Amérique sera contraint d'apporter quelques réponses. Il semblerait. Mais il est douteux que l'avenir d'Israël soit lumineux dans une telle perspective. D'abord pour une raison morale : les Arabes ont des droits, les Palestiniens ont des droits et la guerre même la victoire ne prévaudront jamais contre eux. Ensuite, et peut-être surtout pour une raison matérielle : les Israéliens ne pourront jamais gagner la guerre décisive contre la démographie. A la longue, les Israéliens ne l'emporteront jamais sur la masse des Arabes et des musulmans. La guerre peut être, pour Israël, une solution à court terme... Israël ne peut pas lutter à la fois contre les Palestiniens, les Syriens, les Libanais, les Arabes, les Iraniens et contre l'Islam. D'une façon ou d'un autre, il faut donc faire la paix. II faut pourtant y croire. Il faut l'espérer, bien entendu. Il faut y croire parce que les Arabes et les Israéliens ont également besoin de paix et qu'ils y également droit. Il faut y croire aussi parce que la reprise de la guerre serait une tragédie pour tout le monde- les Arabes comme les Israéliens. Les opérations d'Israël à GAZA, relèvent d'un terrorisme colonial de la pire espèce. Ont le sait, l'infrastructure du terrorisme, c'est l'occupation. Sur le sang versé et les principes bafoués, les occasions manquées, l'entêtement sans issue du premier ministre Israélien. Mais la faute ne vient-elle pas aussi de l'imprudence et de l'incompétence américaine ? Je voudrais vous faire un appel en m'adressant à votre courage et à votre clarté et vous déclarer qu'il est temps que les Américains et les Occidentaux ouvrent bien leurs yeux sur le développement et des évènements en Palestine, suivant une optique purement occidentale, non influencée par des considérations de politique intérieure et par une équation de voix électorales. Par ailleurs, la crise semble être un prétexte supplémentaire pour diviser les différents pays arabes, Hélas ! Trois fois Hélas !!! Quelle Honte ! Quelle Misère ! La promesse de Balfour, que la Grande Bretagne s'était engagée de tenir, et par laquelle elle avait promis d'instituer une patrie juive, en Palestine, sur une terre qu'elle ne possédait pas, mais qui appartenait au peuple arabe de Palestine, ne pouvait conduire qu'à une telle situation. Sur le plan privé, pour une escroquerie si flagrante, les responsables auraient été condamnés par n'importe quel tribunal. Malheureusement, les Etats-Unis et les Occidentaux ont mis tout leur poids au côté de la balance qui n'est pas celui de la justice et de l'égalité, négligeant tous les principes de liberté et de démocratie américains et occidentaux. C'est au sionisme, et non aux Juifs que nous en voulons. Les Juifs et les Arabes peuvent parfaitement cohabiter. Donc, il n'est que temps, pour Juifs et Palestiniens (OLP/HAMAS) de se rencontrer ailleurs : pas en Egypte ni en Jordanie mais au Maroc que dans le fracas des champs de batailles. Il leur est urgent de se parler, de se dire la vérité en face. Il leur importe, dans l'écoute et le respect mutuels, de chercher ensemble l'étroit chemin qui mènera vers une paix durable. Telle est la raison d'être, que la violence désormais quotidienne en Palestine et en Israël, rend encore plus impérieuse. Ma conviction profonde était et demeure qu'une compréhension arabo-juive représente pour nous un objectif important qui mérite que nous déployions tous les efforts et toutes les tentatives sans désespérer et sans nous lasser. On a l'habitude de parler, à ce propos d'un conflit contre Israël et les Etats Arabes, mais il y a d’abord un conflit entre le peuple Palestinien et ceux qui ont arraché une partie de ses terres. Notre tâche est d'aider les Palestiniens à faire valoir leurs droits. Le Mouvement Sioniste Mondial, dont le but défini en 1898, consistait à créer un foyer national juif en Palestine, est un mouvement raciste puisqu'il préconise l'union nationale de tous les juifs sur la base de leur appartenance à une origine commune. En 1919, Wetzman prévoyait la création d'une Palestine qui serait « aussi juive que l'Angleterre est anglaise », et définissait le programme sioniste par la création «d’une nationalité qui serait aussi juive que la nation française est française ». Ainsi, bien que le but sioniste ne se réalise qu’en 1948 par la violente expulsion de la majorité des Arabes Palestiniens de leur patrie, l'objectif de « désarabiser » la Palestine (en vue de "s'ioniser" ce pays) a été nourrie par le mouvement sioniste depuis ses débuts. Le concept sioniste de la "solution finale" du "problème arabe " en Palestine et le concept Nazi de la "solution finale" du "problème juif " en Allemagne contiennent essentiellement le même principe de base : l'élimination de l'indésirable élément humain en question. Savez-vous Monsieur le Président qu'à l'occasion d'une conférence sur Israël en 1965 à Londres, le mouvement sioniste mondial a distribué une carte géographique d'Israël imprimée sur une carte postale. On y trouve imprimées deux cartes géographiques, l'une représentant les frontières d'Israël 1965, l'autre le « GRAND ETAT D'ISRAEL » qui englobe la Palestine, toute la Syrie et le Liban, une partie de l'Irak jusqu'à l'Euphrate et tout le désert du Sinaï jusqu'au Canal du Suez. Cette carte distribuée à Londres représente le rêve d'hégémonie du sionisme qui veut qu'Israël s'étende du Nil jusqu'à l'Euphrate. Ils ont même inclus dans cette carte la Mecque et Médine (Arabie saoudite). Monsieur le Président de la République Française, un trait significatif du siècle présent est un vaste courant de renouveau islamique. Après une période d'immobilisme relatif, le monde musulman a commencé à réaffirmer aussi bien du point de vue spirituel que culturel et politique. Un nouveau réveil se fait voir sur l'horizon, et une nouvelle vie est insufflée dans la communauté de I'Islam. Ce courant est visible dans tous les pays et dans tous les lieux, et semble être en puissance de devenir le signe avant-coureur d'un nouvel âge. Monsieur le Président, L'INFRASTRUCTURE DU TERRORISME, C'EST L'OCCUPATION.
« A Bon Entendeur, Salut »
Mentions spéciales à Messieurs Jean-Luc Mélenchon et Dominique de Villepin pour leur courage, ils ont porté haut la voix de la France du Général de Gaulle.
AHMED BEZEID OULD BEYROUCK
CHRONIQUEUR POLITIQUE